Algérie

Blida Le diktat des transporteurs



A défaut d'un contrôle rigoureux etrégulier d'un côté, et d'une conscience professionnelle de l'autre, le pauvrevoyageur, même sur une petite distance, continue à subir le joug de la majoritédes transporteurs qui, outre les prix prohibitifs pratiqués, n'ont aucuneconsidération pour lui. Pendant les heures de pointe, c'est l'entassement avecinterdiction de descendre aux arrêts intermédiaires.De Bougara, par exemple, on vous lance,péremptoire: «Blida seulement!» et de vous fermer la portière au visage. C'estla même chose partout.A midi, de la gare routière on vous obligeà aller jusqu'à Bab Edzair, car «il ne s'arrête pas à MontPensier». Et surtoutpas question de rouspéter car il vous fera rétorquer que «ce n'est pas à toi deme dire où je dois m'arrêter». Pendant les heures creuses, c'est le contrairequi arrive: non seulement le bus s'arrête à tous les arrêts, même à ceux queson receveur disant cyniquement, il y a si peu, «je n'ai pas d'arrêt à cet endroit!»,et le temps passé à chaque arrêt dépasse souvent les cinq minutes. Comme il y apeu de voyageurs qui osent parler, le receveur descend, attend le client quivient d'assez loin, et vous invite à prendre un taxi si vous êtes pressé! Enplus, les prix pratiqués entre les arrêts sont fixés d'une manière personnellepar chaque transporteur, la loi étant bafouée allègrement !


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