Blida Le casse-tête des ordures ménagères

Comme à chaque fête officielle, etparticulièrement les deux Aïd, tous les travailleurs prennent congé durant deuxjours, parfois plus, comme c'est le cas pour cet Aïd. Pourtant, certainstravaillent, comme les infirmiers et les médecins dans les hôpitaux, lesemployés des différents services de sécurité, et bien entendu les employéscommunaux surtout ceux chargés de la collecte des ordures ménagères. Tous ceux-làveillent à la bonne marche de leurs services respectifs au détriment de leursfamilles qui les attendront pourtant avec le bonheur et la joie de celui qui arempli ses obligations. Mais, et malgré tout, il y a des citoyens qui sesentent lésés quelque part, se sentant oubliés et délaissés par lesresponsables communaux. En effet, pour la collecte des ordures, les employésont travaillé durant la soirée du premier jour de l'Aïd, mais ce qui estaberrant, c'est que ce n'est qu'au centre-ville que les ordures furent enlevéesalors que les quartiers limitrophes sont laissés en l'état, les orduress'amoncelant partout, dégageant une odeur nauséabonde et offrant une vision desplus désolantes. Cette situation dure depuis jeudi, c'est-à-dire pendant quatrelongs jours, laissant des tas de sachets éventrés par les chats et les chienspendant le jour et les gros rats pendant la nuit. Aucun responsable ne semblese soucier de cette situation qui se répète à chaque fête, et même les fins desemaines, surtout si l'un des engins chargés de la collecte tombe en panne.D'ailleurs, si c'est celui du centre-villequi tombe en panne, on le remplace par celui des quartiers retirés, comme siles citoyens de ces lieux étaient de seconde zone et qu'il faut toujours commencerpar ceux qui habitent juste à côté du siège de l'APC ou des institutionspubliques. Plusieurs de ces citoyens se sont plaints de cette situation quiperdure, et qui a empiré avec la démission observée ces derniers temps par lesélus locaux qui savent que leur mission sera terminée dans un peu plus d'unmois.