Blida L'université et le Club des entrepreneurs signent une convention

Afin de rapprocher l'université, grande pourvoyeuse en ressources humaines hautement qualifiées, des institutions socio-économiques qui comptent sur leur compétences pour améliorer leur compétivité et leur savoir-faire, l'université Saad Dahlab de Blida, représentée par son recteur, M. Bab Ahmed Abdelatif et le CEIMI (Club des Entrepreneurs et Industriels de la Mididja) représenté par son président M. Ezzaraimi Tayeb, viennent de signer, en présence du wali de Blida et de la presse locale, une convention-cadre qui leur permettra de peaufiner et d'améliorer leurs relations bilatérales déjà assez intenses. En effet, le but de cette association est, d'un côté, ouvrir l'université au monde économique afin de l'y impliquer d'une manière effective et lui faire prendre sa place naturelle de locomotive du développement du pays. les offres de formation, surtout dans le système LMD que l'Algérie vient d'adopter il y a quelques années et qui entre donc dans une phase cruciale, devront répondre aux besoins des entreprises et étudier pour former les futurs cadres aptes à prendre en mains tout le circuit productif. En outre, cette coopération permettra à chacune des deux parties de bénéficier des capacités de l'autre, se complétant ainsi pour le plus grand bien de l'Algérie. En effet, l'université pourra trouver, au sein des entreprises économiques, le cadre idéal et complet pour l'application de ses recherches, tout en formant des hommes qui ne seront pas des chômeurs potentiels car justement, leur formation aura été dirigée vers les besoins exprimés par ces entreprises, ceci d'un côté, alors que, de l'autre, pourra tirer profit des différentes recherches entreprises par l'université dans tous les domaines, et parvenir ainsi à opérer un transfert de technologie hautement spécialisé et compétitif, résultat d'une recherche poussée dans les domaines propres à chaque entreprise ou groupe d'entreprises. D'ailleurs, lors de sa prise de parole, le recteur de l'université de Blida n'a pas manqué de rappeler sa volonté de faire participer l'institution qu'il dirige à la vie socio-économique de manière effective et très poussée. Mais l'intervention la plus émue est venue de M. Hocine Ouadah, wali de Blida, qui a affirmé que cette association entre l'université et le monde externe (entreprise, administrations, etc.), est un rêve qui vient de se concrétiser, car j'ai toujours souhaité que cela arrive et, aujourd'hui, grâce à vos efforts, je le vois là, devant moi». Il continuera en rapportant des faits qui se sont passés il y a une vingtaine d'années quand l'université a pu trouver une solution scientifique, sensée et à moindre coût à un problème qui tenait en haleine les responsables. Il y a enfin lieu de noter que l'université Saad Dahled de Blida et le CEIMI ne sont pas à leur première coopération, puisque, déjà il existe depuis près de deux ans une spécialisation en chimie et cosmétique dans laquelle est impliquée la société Vénus, en plus d'autres accords de formation comme celui concernant la parafiscalité. Ainsi, et afin de rattraper le grand retard pris par l'Algérie dans le domaine de la recherche scientifique, il semble que les responsables, à tous les niveaux, aient décidé de prendre le taureau par les cornes et de ne plus attendre que les solutions à nos problèmes économiques, scientifiques ou autres nous viennent de l'étranger.