Les deux ministres, respectivement des Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire et de l’environnement ont présidé en présence des walis des cinq wilayas (Blida, Médéa, Djelfa, Laghouat et Ghardaïa), une réunion d'information et d'explication à la grande salle des conférences de la wilaya de Blida sur le projet d’autoroute Nord Sud, un méga projet qui va ouvrir une grande porte sur le Grand Sud et le Continent africain.
Cette rencontre intervient à la veille du lancement effectif du premier tronçon reliant La Chiffa à Berrouaghia d'une longueur de 53 km, auxquels s’ajoutent les bretelles pour 27 km, comprenant deux tunnels de longueurs respectives de 1.800 m et 950 m et 77 ouvrages, et ce pour un délai de 36 mois.
Intervenant dans les débats, les ministres ont tenu à assurer que ce tronçon qui traverse la zone la plus difficile des Gorges de la Chiffa, sera construit en respectant la nature et l'environnement de ce site touristique.
L'actuelle route, la RN I qui est actuellement saturée, sera préservée en vue de promouvoir le tourisme de proximité, notamment de famille et de masse.
Les deux ministres ont annoncé que le projet en question a été adopté et décidé par le président de la République en soulignant qu'il s'inscrit parmi les grandes réalisations menées dans le cadre du programme quinquennal.
Le premier tronçon est d'une longueur totale de 1.013 km pour un montant initial de 85 milliards de D.A.
De même, ce projet entre dans le cadre de la carte nationale des grandes voies de communication à l'échelle nationale pour harmoniser l'aménagement du territoire et assurer l'équilibre régional et l'ouverture sur nos voisins maghrébins et africains.
Le deuxième tronçon reliant Ménéa (Ghardaîa) à la frontière du Niger complétera l'axe central Alger-Niger pour une longueur totale de 3.000 km.
Parmi les projets du futur, d'autres réalisations de grande dimension sont à l'étude dont les axes autoroutiers du grand Est: Skikda-Djanet-Niger, du grand ouest: Oran-Saïda-Adrar-Bordj-Badji Mokhtar-Mali.
Evoquant le volet des expropriations, M. Ghoul a annoncé que 85% des terres ont été indemnisées.
Dans la wilaya de Aïn Defla, des expropriés ont été contraints à des sommes symboliques de 30 DA le mètre dans une injustice flagrante, alors que dans d'autres, le mètre est indemnisé à 30.000 DA, mille fois plus.
Devant cette "Hogra" administrative, des expropriés ont refusé cette offre "indigne" selon la déclaration d'un exproprié.
Brahim B
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Posté Le : 09/04/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Brahim B.
Source : El Watan.com du dimanche 8 avril 2012