ANSEJ, ANGEM, CNAC, pré-emploi, filet social, autant de dispositifs avant tout sociaux qu'a initiés l'Etat, pour tenter d'atténuer un tant soit peu les retombées du passage à l'économie de marché sur les dizaines de milliers de travailleurs licenciés pour cause de démantèlement des entreprises publiques non performantes. Ces dispositifs ont permis à beaucoup de jeunes et moins jeunes de créer leur propre entreprise et même de participer à la création d'emplois, ce qui a permis de résorber quelque peu le chômage. Pour la wilaya de Blida, l'ANSEJ a reçu, depuis l'ouverture de l'agence en 1997, plus de 10.860 demandes de financement, portant sur divers créneaux. Parmi ces demandes, 8.721 ont obtenus l'attestation d'éligibilité mais seulement 3.211, parmi lesquels 8 handicapés, ont pu obtenir l'accord bancaire et être donc financés. En plus des problèmes de banques, les formalités administratives étaient longues et toute décision devait être signée au niveau de la direction générale de l'ANSEJ, ce qui retardait beaucoup les jeunes promoteurs obligés de subir des pertes. Pour pallier à cela, l'ANSEJ a pris la sage décision de décentraliser les centres de décision par une série de mesures dont la signature des décisions par le directeur régional, la création d'une commission locale de financement des projets composée du directeur de wilaya de l'ANSEJ, des directeurs de l'exécutif, des représentants des chambres de l'agriculture, de l'artisanat et du commerce ainsi que des représentants des banques. Cette commission présidée par le wali ou son représentant étudie les projets présentés par les jeunes promoteurs et en leur présence donne son accord ou le refuse. D'ailleurs, la journée du dimanche dernier a vu la tenue de la première réunion de cette commission qui a été présidée par M.M Taleb, chef de cabinet et représentant du wali, pour examiner les demandes introduites par 38 promoteurs dont 25 ont vu leurs dossiers rejetés car, concernant des créneaux faisant l'objet de gel car saturés et 13 ont eu l'accord qui reste, là encore, tributaire de la décision de financement par les banques. Concernant l'agence CNAC de Blida, qui couvre trois wilayas (Blida, Médéa et Tipaza) elle a procédé à l'étude de 5.910 dossiers dont 3.628 ont été validés et 2.173 transmis aux banques qui n'ont délivré un crédit que pour 931, le reste ont vu leurs demandes rejetés. Parmi les motifs de rejets invoqués par les banques, nous trouvons l'absence de visibilité commerciale, la rentabilité incertaine, les activités largement financées et les risques de non remboursement. Toujours en ce qui a trait à l'emploi au niveau de la wilaya de Blida, surtout pour les jeunes demandeurs diplômés, nous apprenons que 16.444 ont bénéficié du pré-emploi dont 3.786 pour l'année 2007, alors que 14 % ont été recrutés définitivement par les entreprises économiques ou par l'administration. Enfin, et pour le nouveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, nous apprenons que la wilaya de blida s'est déjà lancée dans l'opération en entamant le recueil des besoins en main-d'oeuvre par le biais des agences locales de l'ANEM. Les fichiers des besoins seront prêts à la fin du mois de mai courant puis seront transmis au ministère du Travail pour étude. Les premières installations débuteront au mois de juin prochain. Pour rappel, le niveau dispositif d'aide à l'insertion professionnelle concerne trois catégories de jeunes demandeurs d'emploi âgés de 18 à 35 ans : les universitaires et techniciens supérieurs, les diplômés des centres de formation professionnelle et ceux ayant le niveau de 3ème AS et enfin, la dernière catégorie concerne les sans niveau ni qualification professionnelle. Ce dispositif fixe à promouvoir le recrutement de ces jeunes par les entreprises économiques ou par l'administration avec un engagement total de l'Etat pour le versement des salaires pendant une année, alors que la contribution de l'Etat pour les 3 années, suivantes si le travailleur renouvelle son contrat, ira decrescendo. En outre, les entreprises ne peuvent recruter plus de 15 % de leur effectif selon cette formule. Pour être inscrits, les jeunes demandeurs d'emploi devront avant tout s'inscrire auprès de l'agence ANEM de leur lieu de résidence. Pour la 1ère catégorie, le salaire a été fixé à 12.300 DA brut pour les licenciés et 10.000 pour les TS, ce qui remplacera avantageusement les 7.000 DA du pré-emploi. Enfin, et pour les sans qualification, une bourse de 4.000 DA leur sera allouée dans le cadre de contrats de formation chez un maître-artisan ou pour des travaux. Le but de toutes ces aides est, comme l'a confirmé le directeur de l'Emploi de Blida, M. Nacer Ammi Ali, «c'est l'emploi durable que nous visons ainsi que le côté qualitatif».
sos les nation uni on meur en cilance a blida help help help.
sos - victime - blida cité
05/05/2010 - 5261
jai une carte de la nem de blida de pui 03 ans est je suit toujour en chomage moi est un bon nombre de wlade ma riche ville on sait que cest une stratigé des énmis de peuple de fair des obstacle est de la buraucraci pour pourire la vie des musulment hasbia alah wa né3ma el wakile.
ben moh - chomeur - blida
05/05/2010 - 5260
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/05/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com