Blida: Des promesses pour l'AEP

«Notre objectif est d'arriver dans les plus brefs délais à une moyenne d'au moins 200 litres/jour/habitant», a tenu à affirmer M. Omar Saadi, le directeur de l'Hydraulique de la wilaya de Blida. Et, c'est pour atteindre cet objectif, que plusieurs projets d'envergure ont été initiés à travers la wilaya consistant en la réalisation, entre 1999 et 2008, de 115 forages dont 58 nouveaux, l'équipement de 97 autres en matériel électromécanique, la pose de plus de 300 000 mètres linéaires de canalisation d'AEP, la construction de 14 châteaux d'eau d'une capacité totale de près de 9.000 m3 ainsi que de plusieurs stations de pompage. Ainsi, et durant la période 1999/2008, et après avoir mobilisé des ressources d'eau potable supplémentaires, les services concernés de la wilaya se sont attelés à la pose ou la rénovation des conduites d'AEP à travers plusieurs régions de la wilaya, pour un montant qui a dépassé les 412 milliards de centimes. Ces travaux ont touché la conduite principale de Boufarik, l'AEP de Béni-Mered, celles de Hodem, de Benchaabane, de la zone haute de Bouarfa le réaménagement du champ de captage de la wilaya de Blida avec la pose de conduites et de celui de Chebli. Concernant le stockage de l'eau potable, la même période a vu la réalisation de 4 châteaux d'eau de 1.000 m3 chacun, de 9 réservoirs de 500 m3 chacun et enfin 1 de 250 mètres cubes. Pour l'assainissement, il faut préciser que plus de 73 km d'oued ont bénéficié de curage entre 1999 et 2008 alors que 69 km de conduite ont été posées. Mais il demeure toujours que c'est au niveau de la gestion que les choses n'ont pas encore évolué, surtout dans les villes où l'APC est toujours chargée de l'eau. En effet, la région ouest de la wilaya de Blida a confié la gestion de l'alimentation en eau potable des citoyens à l'Algérienne des Eaux qui commence quand même à assurer un service de qualité pour cette denrée. Pour la région Est, il n'y a que la ville de Boufarik qui a vu l'ADE arriver, alors que pour les autres villes, les responsables ne veulent pas s'avancer sans les moyens adéquats et attendent que toutes les conditions soient réunies pour une prise en charge qualitative de l'AEP, surtout en ce qui concerne les interventions urgentes qui nécessitent un matériel lourd sur place.