Algérie - Revue de Presse

Quand les vespasiennes viennent à manquer Urbanisation sauvage, administration irrespectueuse des règles de bienséance ou acte volontaire ? Nombre de femmes, de jeunes filles et même d?hommes expriment les plus fortes souffrances devant un besoin naturel : celui de libérer une vessie trop pleine et/ou un ventre encombré. Arpentant les boulevards et avenues, les rues et ruelles, il ne fut recensé que deux vespasiennes publiques et... payantes ! Gares routière et ferroviaire, alentours de marchés et commerces devraient être dotés de cet équipement vital allant dans le sens du ré-confort physique. « A chaque fois que je viens à Blida, je fais semblant de chercher après le travail de mon fils imaginaire dans un collège et je demande tout en m?excusant l?autorisation d?utiliser les toilettes des enseignantes », révèle une femme qui livre ainsi une des recettes miracles à l?algérienne. Des hommes, aux dispositions peu obligeantes envers leurs prochains, élisent des murs « publics », des débuts de chantiers ou des ruines semblables à celles de Bab Dzaïr - en face de la direction de la Protection civile - pour calmer leur besoin. L?administration locale ainsi que les élus au niveau de l?APC et de l?APW, cette dernière ayant son siège à Blida-ville, devraient penser à multiplier ces espaces d?aise, marques d?une cité évoluée. Penser à créer des emplois de jeunes dans ce créneau ne serait sans doute pas une mauvaise idée !
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