Algérie


Le Cnapest revendique plus de 63% d?affiliés Comme réponse à ce qui avait été déclaré par M. Ouyahia, chef du gouvernement, le bureau du Cnapest à Blida a tenu à rappeler que les adhérents à son syndicat dépassent les 63% des effectifs du secondaire et qu?il ne faudrait point minimiser l?importance du nombre qui est regroupé au sein de pas moins de quatorze lycées à Blida et où figurent Ibn Rouchd, El Feth et Omar Ibn Khettab qui comptent parmi les plus connus. « Nous sommes une force représentative avec plus de la moitié du personnel enseignant dans le secondaire et cela ne peut être nié par personne ! », s?exclamera le coordinateur. Un des représentants rappellera le suivi de la journée de protestation, la décision de ne point porter les notes des élèves sur les bulletins et la proposition de la journée du 1er Mai comme journée de protestation et non de fête afin de démontrer à M. Louh, ministre du Travail, que cette journée sera marquée par le deuil. « Rien ne s?oppose sur le plan légal à la reconnaissance de notre syndicat, mais l?administration tente à tout prix et par tous les moyens de faire fléchir ce mouvement qui ne demande que la protection des droits des travailleurs pour un secteur qui n?a que trop souffert du mépris », dira un des membres du bureau de wilaya. Traverses toujours en travers De l?époque rouge des années 1990 demeurent, entre autres traces, les traverses pour chemin de fer ayant servi à éloigner et sécuriser ainsi des administrations ainsi que l?interdiction d?emprunter certaines rues en voiture. Mais aujourd?hui que les citoyens retrouvent quelque peu l?assurance permettant de s?attarder le soir, ces pièces faites de fer et de béton pourraient revenir à leur première fonction, dans les lignes ferroviaires. Quatre de ces lourds et hideux objets dépareillent les lieux, comme la rue du colonel Amirouche, ex-rue du Bey, ou le boulevard Laïchi Abdellah et les environs de la mosquée El Kawther. Ont-ils fait l?objet d?une demande de restitution par les services de la SNTF ou vont-ils être considérés comme perdus au moment des inventaires et des bilans ? Le dealer et l?infirmier Il ne se passe plus de jours sans que le citoyen contribuable n?entende parler d?étranges pratiques dans le domaine de la santé. Dernier fait en date : la découverte par les services de police d?une affaire de corruption caractérisée au niveau du service de psychiatrie à l?intérieur du CHU Frantz Fanon de Blida. Un dangereux criminel ayant écopé de 20 ans de prison pour trafic de stupéfiants et autres délits purgeait sa peine entre son domicile, une chambre à l?hôpital et des « visites » rapides en prison afin de justifier de son état d?arrestation. Une filature patiente permettra à la police de découvrir le manège orchestré par le malfaiteur grâce à la complicité d?un infirmier du service du professeur Ridouh. Les enquêteurs relateront l?esprit « maffia » sévissant à Blida lorsqu?il s?agit de trafic de drogue avec la loi du silence - l?omerta - imposée à tous et permettant alors la prolifération du commerce prohibé, et donc de la consommation. Cette mise à jour de procédure illégale laisse deviner un vent de renouveau planant depuis quelques mois dans tous les services de police.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)