C'est à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale des monuments célébrée le 18 avril de chaque année et celle de la Journée mondiale des musées célébrée le 18 mai que les pays maghrébins, dont l'Algérie, ont décidé d'en faire un mois du patrimoine ouvert au grand public. Dans ce cadre, la direction de la culture de la wilaya de Blida a organisé dernièrement en partenariat avec l'université Lounici-Ali d'El Affroun, un séminaire sous le thème de «Tourisme culturel et développement durable». Cette manifestation s'inscrit donc sous le double but de la préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel et de sa plus-value économique pour le pays, surtout en ces temps de disette, en le mettant en valeur pour attirer les amateurs et leur permettre de visiter des sites classés ou de découvrir les traditions ancestrales de chaque région. Outre les conférences et les autres manifestations culturelles, la direction de la culture organise, en partenariat avec la direction des affaires sociales (DAS) des sorties sur le terrain au bénéfice des personnes aux besoins spécifiques, notamment aux musées du Bardot, des Antiquités et le centre CNEH. Une autre sortie sur le terrain est programmée pour les étudiants le 18 mai prochain, Journée mondiale des musées et à la veille de la commémoration de la Journée nationale de l'étudiant, à Tipaza et aux lieux historiques de cette ville.Pour le séminaire, c'est le Dr Bensouna qui s'est penché lors de sa conférence sur l'histoire de la région de Blida, du point de vue noms et histoire des lieux. Selon le conférencier, les noms des lieux dans la région de Blida sont berbères et plusieurs tribus vivent encore ici, comme il existe de nombreuses familles habitant la Kabylie mais elles sont originaires de la région de Blida et qui l'ont quittée au 17ème et 18ème siècle. L'autre conférence a été l'?uvre de Mme Hafidha Zebda, conservatrice en chef et chef du service conservation du patrimoine culturel au sein de la direction de la culture de la wilaya de Blida. Le sujet qu'elle a traité concerne le patrimoine immatériel qui risque de disparaître avec la mort des habitants les plus âgés qui le conservent jusqu'à maintenant et qu'il s'agit donc de transmettre aux autres générations. Parmi ce patrimoine, il y a les contes, les us et coutumes, comme le mariage traditionnel et les fêtes populaires, à travers le territoire national.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 27/04/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tahar Mansour
Source : www.lequotidien-oran.com