Algérie


Blida
Au moment où les pouvoirs publics insistent sur ce qu'ils qualifient de «nombreuses facilitations» accordées par l'Etat aux chômeurs, ces derniers continuent d'éprouver toutes les peines du monde pour décrocher un emploi. Mais là où le bât blesse, c'est que la mésaventure commence déjà au niveau des agences locales de l'emploi.En effet, pour pouvoir bénéficier de la fameuse carte bleue, un droit et un document indispensable pour que n'importe quel chômeur puisse postuler à un poste de travail, les demandeurs d'emploi sont obligés de se présenter à l'agence, tôt la matinée, et faire la chaîne sans pour autant arriver dans la plupart des cas à bénéficier du fameux sésame. L'agence de Blida (ex-19 Juin), par exemple, délivre un nombre défini de cartes par jour (système de quotas). Ses agents prient les centaines de «malchanceux» de revenir ultérieurement.Et ce même scénario désolant se répète au quotidien au détriment d'une population qui ne cesse de perdre espoir. «On souffre le martyre. On n'arrive pas à avoir la carte en dépit de nos nombreux déplacements à l'agence de l'emploi. Et pourtant, ce document est un droit pour le chômeur et est censé être délivré dans les meilleures conditions», proteste un groupe de chômeurs.«Les affres du chômage pèsent lourdement sur ma vie quotidienne. En étant déjà stressé, faire régulièrement toute une longue chaîne sans être sûr d'avoir la carte bleue me complique davantage la vie. Avec cette carte, on a au moins la possibilité de postuler à des postes ou recevoir les offres d'emploi répondant à nos profil. J'espère que l'ANEM humanisera ses services», ajoute un chômeur, père de quatre enfants.




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