Algérie

BLESSURES, MALADIES, ÉPIDÉMIES ET INTOXICATIONS



Les terroristes en quête de médicaments
La complicité avérée au niveau de certains centres hospitaliers et des pharmacies, n’est plus à démontrer. Dès 1996, l’activité subversive allait connaître un fléchissement notable. Les groupes islamistes jouissaient de grandes complicités parmi la population, notamment, qui par peur ou par sympathie, allait adhérer directement ou indirectement à la violence, ayant déjà pris naissance en 1992.Selon une base de données fiables établie par les services de sécurité, il a été possible aux forces de la lutte antiterroriste de cerner la complicité avérée au niveau de certains centres hospitaliers et des pharmacies qui fourniraient aide et assistance à ces hors-la-loi. Selon les mêmes données des services de sécurité, l’action s’est répétée, aussi bien pour l’AIS, avant sa trêve, que le GIA, et plus tard le Gspc connu aujourd’hui sous l’appellation d’Al Qaîda au Maghreb islamique.Lors des multiples opérations de ratissage, les services de sécurité, et jusqu’à la conjoncture actuelle, ont saisi de grandes quantités de médicaments se comptabilisant à des tonnes de produits pharmaceutiques. Sous la menace d’armes, des pharmaciens ont cédé de grandes quantités de médicaments aux terroristes.C’est ce qui s’est produit dans la wilaya de Skikda, quand un groupe terroriste a fait incursion dans une localité de la daïra de Collo, sommant un pharmacien de lui fournir des médicaments. Parfois, ces opérations terroristes sont menées avec des complicités. Néanmoins, l’on précise que souvent les complices sont démasqués et présentés devant la justice, comme pour les réseaux de soutien logistique. Les groupes criminels ont constitué des groupes de soutien à l’échelle nationale à même de leur fournir des médicaments.Leur composante, souvent non fichée chez les services de sécurité, s’exerce à alimenter les groupes terroristes pour combler le manque. Néanmoins, nos sources ont souligné que les pharmaciens sont démasqués quand il s’agit d’une grande prise. Ce qui a d’ailleurs permis aux services de sécurité de démanteler plusieurs réseaux comme ce fut le cas à M’sila, Tébessa et Khenchela. Nos sources ajoutent que les terroristes s’approvisionnent en lots de médicaments grâce à l’argent du trafic de drogue, de sable, de liège, de la prostitution et de la contrebande. Ces fléaux ont toujours constitué une source de financement des terroristes.La disponibilité des médicaments dans les maquis est très significative. Elle varie selon les complications de santé des «errants» des maquis. Ils peuvent être porteurs de graves maladies. Quand ils se rendent, les terroristes passent par plusieurs consultations médicales.Ils sont soignés et l’on signale souvent des maladies provoquées par le manque d’hygiène comme la gale, notamment chez les enfants nés dans les maquis.En mars 2006, L’Expression a eu l’exclusivité de rencontrer l’épouse d’un repenti avec lequel elle s’était installée dans les maquis de Skikda. Elle racontait avoir vécu l’enfer. La nourriture manquait. Les médicaments aussi. Elle avait confié avoir accouché seule à quatre reprises en utilisant les plantes comme médicaments.Les choses n’ont toujours pas changé au maquis. Des repentis parlent de misère, de maladie et de faim.


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