Algérie

Blatter et Platini sur un mauvais tapis pour 8 ans



Blatter et Platini sur un mauvais tapis pour 8 ans
Huit années. C'est le verdict prononcé par la commission d'éthique de la FIFA. Huit ans durant lesquels ils quitteront la planète foot : Blatter et Platini n'auront ainsi plus le droit de se prononcer sur ce qui concerne de près ou loin le football.Dur, dur, sera ce silence après tant d'années dans cet espace. Le premier ne remontera à la surface qu'a l'âge de 68 ans et le second à 81 ans. Les trappes se referment impitoyablement sur ces deux gestionnaires au moment où l'actualité devient plus intéressante «Platini n'a pas totalement fait preuve de crédibilité et d'intégrité, témoignant d'une certaine méconnaissance de l'importance de ses fonctions et des obligations et responsabilités qui en découlent. Les actions de Platini démontrent un comportement contraire à l'éthique», peut-on lire dans le communiqué. Le paiement controversé de 1,8 million d'euros payé par la FIFA en 2011, sans contrat écrit, pour un travail effectué en 2002, le ferait voler en éclat puisqu'il risquerait la radiation à vie pour corruption. Pour les médias qui suivent pas à pas le déroulé de cette affaire, les huit années sont une simple sanction, ce qui ne fragiliserait pas son retour aux affaires. Aujourd'hui, si la justice interne de la FIFA n'a pas retenu contre lui, la charge de corruption, elle estime par ailleurs que l'ancien international et Josep Blatter ont «abusé» de leur position dominante. D'où ce duo Blatter-Platini est coupable de conflit d'intérêt et de gestion déloyale. Mais attention, soulignent les experts «si cette suspension se confirme, Michel Platini ne pourra évidemment pas prétendre à se présenter pour la présidence de la FIFA. Il devra aussi quitter ses fonctions à la tête de l'UEFA, comme il ne pourra plus exercer aucune fonction dans le football en tant que dirigeant, même à une échelle inférieure». En théorie, le sort de Michel Platini n'est pas encore scellé, souligne notre confrère. «Ce dernier a la possibilité de faire appel de la décision devant la Chambre de recours de la FIFA qui ne devrait pas dénoncer le verdict de la commission d'éthique». Dans une seconde mi-temps, il pourra saisir le Tribunal arbitral du sport qui intervient pour trancher un litige entre deux parties. Mais il lui faudrait pour cela l'accord de la FIFA, ce qui paraît très peu probable. Dans cette cacophonie, il garde une chance de se positionner sur la ligne de départ vers la course à la candidature de la FIFA. Pour cela, «il dispose de deux recours pour être libéré de toute charge contre lui. Mais le temps ne joue clairement pas en sa faveur. Son dossier de candidature pour la présidence de la FIFA devra être déposé le 26 janvier au plus tard. Les délais du calendrier semblent aujourd'hui quasiment impossibles à tenir». Rien ne va plus pour ces deux hommes qui se tiennent aujourd'hui et avancent vers une inconnue. Les chances d'un retour s'évaporent, les scandales se collent les uns aux autres. La justice ne passera pas à côté de pareilles tricheries. Pour l'heure, cinq personnalités sont engagées dans la course à la présidence de l'instance mondiale du football : le Cheikh du Bahreïn Salman ben Ibrahim Al-Khalifa, président de la Confédération asiatique, le Sud-Africain Tokyo Sexwale, le prince jordanien Ali ben Al Hussein, le Français Jérôme Champagne et l'Italo-Suisse Gianni Infantino, l'ancien n°2 de Michel Platini à l'UEFA.




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