Algérie

Blanchiment d'argent et financement du terrorisme



Blanchiment d'argent et financement du terrorisme
Responsabilité ? La lutte contre ces fléaux n'implique désormais plus uniquement les corps de sécurité mais aussi les établissements financiers.Un atelier sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme a débuté hier à Alger, au profit des procureurs généraux et représentants des corps constitués, à l'initiative de la Banque d'Algérie et le bureau d'assistance, de formation et de développement des procureurs à l'étranger relevant du ministère américain de la Justice (OPDAT). L'atelier qui durera trois jours à l'Ecole nationale des banques et qui s'inscrit dans le cadre de la coopération algéro-américaine en matière de justice, sera animé par des experts américains dont le procureur fédéral du district du nord de la Californie, Mme Melida Haag. Dans son allocution, le vice-gouverneur de la Banque d'Algérie, Ammar Hiouani, a indiqué que le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme comptent parmi «les plus graves délits notamment avec l'avancée des technologies de l'information et de la communication», soulignant que la lutte contre ces délits «n'est plus du seul ressort des organes de sécurité mais la responsabilité est désormais partagée entre les institutions et établissements financiers au double plan national et international». Il a affirmé que l'Algérie accordait un intérêt particulier à la lutte contre ces délits, rappelant les protocoles et conventions internationaux signés et ratifiés outre l'arsenal juridique mis en place dans ce domaine. D'autre part, le directeur des affaires pénales et des grâces au ministère de la Justice, Mokhtar Lakhdari, a souligné les différentes sessions de formation et rencontres organisées par l'Algérie autour de thèmes importants liés à ce domaine dans le cadre du programme de coopération algéro-américaine. Il a mis en exergue également le souci du ministère de la Justice algérien à assurer la continuité de ce type d'activités et ateliers de formation. De son côté, le président de la cellule du traitement du renseignement financier (CTRF), Abdenour Hibouche, a rappelé les rôle et mission de la cellule créée en 2002, insistant sur l'importance de la coordination, de la coopération et de l'échange d'expériences aux plans national, régional et international entre les différentes institutions compétentes pour venir à bout de ces deux délits. Enfin, le procureur fédéral de la Californie, Melida Haag, a présenté un bref exposé sur son expérience depuis sa prise de fonctions dans le domaine de la lutte contre le crime sous toutes ses formes, affirmant la nécessité pour le procureur de la république d'«assumer son rôle en toute liberté et loin de toute pression politique».




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