Algérie

BLANCHIMENT D’ARGENT ET FINANCEMENT DU TERRORISME



L’Afrique resserre l’étau
Les organisateurs du séminaire à Dakar ont précisé que cette rencontre sera «une opportunité d’échange d’expériences en matière de formation des professionnels de la justice» «Lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme», ont constitué les deux thèmes principaux débattus par les experts lors d’un séminaire dont les travaux se sont ouverts lundi à Dakar, à l’initiative du Réseau africain francophone de formation judiciaire (Rafj). Prévu pour cinq jours, ce séminaire auquel prennent part le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Tchad, s’inscrit dans le cadre des programmes de réforme des systèmes judiciaires. Les organisateurs ont précisé que la rencontre qu’abrite la capitale sénégalaise sera «une opportunité d’échange d’expériences en matière de formation des professionnels de la justice».S’agissant de l’Algérie, ce pays menacé par ces deux délits, a redoublé d’efforts pour endiguer, voire éradiquer le phénomène.Conscients de leur mission et des attentes du gouvernement, tous les services sécuritaires ont serré les coudes et ont démontré leur engagement à faire face à ce genre de phénomènes dangereux.Désormais, les Douanes algériennes, à titre d’exemple, traquent toute information relative au blanchiment d’argent.Un plan qui s’étalera jusqu’à l’horizon 2010 et qui affûtera les capacités des limiers des Douanes, tant au niveau central que régional. L’objectif étant de réussir le maillage des frontières et d’instaurer la force réactive des hommes en uniforme face à l’hydre changeante de la criminalité transfrontalière et internationale.Les organismes publics et, d’une manière notable les banques, sont soumis à l’obligation d’informer la cellule de traitement du renseignement financier (Ctrf) sur des cas suspects constatés lors de l’exercice de leurs activités.Cette cellule, faut-il le préciser, enquête sur plus de 150 déclarations de soupçons de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme en Algérie, avait précisé le président de cet organe, Abdelmadjid Amghar.D’autre part, il convient de mentionner que les séminaires et différentes rencontres qu’a abrités Alger, ont été très bénéfiques pour notre pays en termes d’échange d’expériences. Lors d’un séminaire organisé en 2007, un expert français avait précisé que pour lutter efficacement contre cette criminalité mondialisée, une seule parade: «Il faut harmoniser les législations de tous les pays.»Dans le même contexte, le secrétaire général du ministère sénégalais de la Justice, Abdoulaye Ndiaye, a mis l’accent sur l’importance, pour les Etats africains, «d’unifier leurs efforts dans le domaine de la formation judiciaire».Et d’insister sur le rôle que joue la justice dans «le renforcement de l’Etat de droit et dans la bonne gouvernance».De son côté, Eric Legrand, conseiller technique auprès du même ministère, a indiqué que les Etats africains doivent relever le défi de la formation spécifique de leurs agents. Pour cela, a-t-il ajouté, il est nécessaire, de «former les gendarmes, les policiers et les magistrats à l’approche thématique».


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