Algérie

Blagues pour rire



Les blagues font partie de notre quotidien. Elles font rire et permettent aux gens d'oublier leurs préoccupations quotidiennes pendant quelques instants.

Les blagues qui suivent ont été rassemblées grâce à la collaboration d'amis.

Le seul but est de faire rire et non de causer préjudice à autrui.
Vous aussi, vous pouvez y participer à leur enrichissement par le biais de commentaires et vous êtes remerciés d'avance.

1. La chute de Grenade (Espagne)

Un inspecteur d'histoire rend visite à un enseignant et à ses élèves pour évaluer l'état d'avancement du programme scolaire et leur degré d'assimilation. Alors il pose la question suivante à un élève : qui a fait chuter Grenade ? L'élève s'empressa de jurer que ce n'est pas lui. Voyant l'inspecteur mécontent de la réponse et croyant bien faire, le professeur intervint en lui confirmant que son élève est tellement gentil qu'il ne peut pas faire ça.

Furieux que l'élève et son professeur ne puissent pas répondre correctement à sa question, monsieur l'inspecteur est allé se plaindre auprès de leur directeur. Ce dernier lui répondit : dites moi quel est le prix de Grenade et vous serez remboursé immédiatement ?

2. Cinq cinq = une pastèque.

Lors d'une inspection, un inspecteur primaire demande à un élève d'aller au tableau et de lui dire quelle somme obtient-on lorsqu'on additionne 5 et 5 ? L'élève debout sur l'estrade, face à ses camarades, se mit à réfléchir mais ne trouve pas quoi dire.

Son professeur qui se trouvait au fond de la classe, lui fait signe en levant ses deux mains pour lui dire que s'est égal à 10. Mais, manque de chance l'élève répond que 5 5 = une pastèque.

3. To go, verbe irrégulier

Un enseignant de langue anglaise bégayait et ses élèves pensaient que s'était là la façon de parler anglais. Un jour, un inspecteur d'anglais est venu leur rendre visite. Il demande à un élève d'aller au tableau et de dire en anglais, je vais au tableau.

L'élève s'exécuta et une fois arrivé au tableau il prononce la phrase suivante en anglais tout en bégayant : I I go go to to the blackboard.

L'inspecteur étonné, demanda à l'élève pourquoi il bégayait ? L'élève lui répond : parce to go est un verbe irrégulier.

4. Le fourgon renard

Un éleveur s'occupait très bien de ses moutons et chèvres ; ses affaires étaient prospères. Mais, un jour, un voisin lui fait la proposition de lui vendre son fourgon dont il aurait besoin pour transporter ses chèvres et moutons.

L'éleveur convaincu, acheta le fourgon en croyant avoir fait une très bonne affaire d'autant plus que le prix lui paraissait très raisonnable.

Une fois la vente conclue, le propriétaire du fourgon s'en va travailler loin du village. Quant à notre éleveur, il ne quitte jamais l'atelier du mécanicien en raison des réparations que nécessite constamment le fourgon acheté. Pour payer le prix de ces dernières, il a vendu ses bêtes l'une près l'autre.

Un jour, l'ancien propriétaire du fourgon, de retour au village, demande à l'éleveur si le véhicule qu'il lui a vendu roule bien. Notre éleveur lui répond : tu ne m'as pas vendu un fourgon mais un renard qui m'a mangé toutes mes chèvres et mes brebis.

5. Le médecin psychiatre et son malade.

Un psychiatre qui soignait des malades mentaux dans un hôpital voulait tester ces derniers surtout que l'un d'entre eux semblait guéri. Il décide de les amener à la piscine où il n'y a pas d'eau.

A leur arrivée, il demande aux malades de se jeter à l'eau. Tous s'exécutèrent sauf un, celui qui semblait guéri. Content, le psychiatre demande ce malade pourquoi il n'a pas plongé dans la piscine comme ses camarades ? Le malade lui répond : Je ne sais pas nager.

6. L'aiguille dans une assiette de chorba

Deux amis veulent manger au restaurant mais n'ont pas d'argent pour payer le prix du repas. Comme ils ont tellement faim, il faut donc trouver l'astuce.

L'un d'entre croit avoir trouvé la combine mais sans être sûr. Il dit à son collègue : je rentre au restaurant manger, si ça marche, tu iras après.

Le malin rentre au restaurant, s'assoit à table et demande à manger ; le serveur lui ramène les plats un par un. Mais après avoir pris le dessert, notre malin demande au serveur de lui ramener de la chorba (soupe).

Le serveur étonné lui dit pourquoi de la chorba après le dessert ? Le malin lui répond : avec mon argent je mange ce que je veux et comme je veux.

Une fois la chorba déposée sur la table par le serveur, faisant semblant de manger, le malin glisse une aiguille dans l'assiette puis la retire avec la cuillère en criant : au secours, on veut me tuer ?

Le patron accourt et constate la présence de l'aiguille. Il lui dit : de grâce, cessez de crier et vous n'aurez pas à payer un seul centime.

Notre malin sort du restaurant et dit à son collègue comment faire pour ne pas payer.

Le second prend l'aiguille, rentre au restaurant, suit la démarche. Après le dessert; il demande au serveur de lui ramener de la chorba. Ce dernier lui rétorque : nous n'avons plus de chorba. Notre client lui dit : alors que dois-je faire avec l'aiguille ?

7. La vue, yeux fermés et lumière éteinte

Deux marchands se sont tissé des liens d'amitié. Une fois vieux, le plus malin d'entre eux dit à son ami : tu sais, je ne vois rien la nuit, surtout lorsqu'il fait noir et que mes yeux sont complètement fermés. Le second marchand lui répond : c'est un signe de vieillesse.

8. La vieille et son médecin

Une vieille dame malade est allée consulter un médecin. Après une visite approfondie, le médecin lui déclare qu'elle a des gaz dans son ventre.

La vieille dame affolée s'écria : heureusement que je n'ai pas explosé. Le médecin n'ayant rien compris à cette histoire d'explosion demande sa patiente pourquoi elle aurait explosé ?

Elle répond en lui disant qu'elle trimbale toujours avec elle un paquet d'allumettes.

9. L'éléphant du roi et les villageois

Un roi possède un éléphant qu'il laisse aller et passer là où bon lui semble ; il a causé beaucoup de dégâts aux villageois notamment lorsqu'il traverse les champs de blé et d'orge ainsi que les vergers et les jardins potagers.

Un jour, les villageois se réunissent pour trouver une astuce leur permettant de demander au roi, sans courir de sanction, de garder son éléphant chez lui en raison des dégâts qu'il leur fait subir. Ils se sont mis d'accord sur la phrase et la façon de la prononcer car le roi est un monarque absolu qui n'aime pas être contrarié.

Ils devaient dire au roi : majesté, l'éléphant nous cause trop de dégâts, aussi nous vous prions de ne pas le laisser aller partout.
Chacun des villageois devait prononcer un mot de cette phrase.

Une fois arrivés au palais, le roi les reçoit et leur demande quelle bonne nouvelle lui rapportent-ils ?

Après avoir fait la révérence à sa majesté le roi, le premier des villageois lui dit : majesté, l'éléphant ? Le second et les autres ne prononcent pas un seul mot.

Le Roi, ayant trop attendu, lui dit : l'éléphant, et après ? Le premier villageois répète : majesté, l'éléphant ? Puis ne voyant pas venir la suite de la phrase que ses concitoyens devaient prononcer, il continue en disant : majesté, votre éléphant est seul, nous vous demandons de lui ramener un compagnon pour le sortir de sa solitude.

Au lieu d'un éléphant, les villageois vont maintenant se retrouver avec deux et par conséquents, faute de résoudre le problème qui se posait à eux, ils l'ont aggravé.

10. L'accidenté

Lors d'un accident un ouvrier a eu les deux gambes fracturées. Ses camarades se rassemblent immédiatement et tentent de lui porter secours. En le soulevant, l'accidenté leur dit : prenez-moi par les deux derniers pieds.

11. Le mort vivant

Un homme relativement âgé est tombé gravement malade chez sa fille qui vit avec son mari au village voisin. Malgré les soins qu'elle lui a apporté, son état de santé ne cessait pas de se dégrader de jour en jour.

Le croyant mort, sa fille avisa ses proches et leur demanda de venir le rapatrier afin de l'enterrer dans le cimetière de son village natal.

Ses proches et ses amis se sont rendus au village voisin afin de ramener la dépouille en la transportant sur un brancard.

De retour, au cours du trajet, arrivés au sommet de la montagne, avant de commencer la décente, un différend surgit entre eux au sujet du chemin emprunter.

Le vieil homme qui faisait semblant d'être mort, n'a pas pu se taire davantage. Il leur dit : lorsque j'étais vivant, j'empruntais ce chemin, mais maintenant que je suis mort, prenez celui que vous voulez.

12. La pommade pour escaliers

Un homme tombé dans les escaliers de son appartement est allé consulter un médecin. Ce dernier lui prescrit entre autres de la pommade à appliquer lé où il a mal.

Après l'avoir visité et rédigé l'ordonnance, il dit à son consultant quels sont les médicaments qu'il lui a prescrits. Notre malade demanda à son médecin : où dois-je appliquer la pommade. Le médecin lui répond : là où tu es tombé.

Arrivé à la maison, notre malade s'est empressé d'aller recouvrir de pommade les escaliers de son appartement au lieu de la mettre là où il a mal.

13. Suppositoires avalés

Un malade, après consultation de son médecin, achète des médicaments dont un paquet de suppositoires. Notre malade pensait que tous les médicaments devaient être avalés.

A la fin du traitement, notre malade est retourné voir son médecin traitant pour une nouvelle consultation mais aussi pour lui faire part de l'arrière goût très désagréable des suppositoires qu'il lui a prescrit.

Une fois devant le médecin, il lui dit : Docteur, durant ma vie, j'ai avalé toutes sortes de médicaments, parfois avec plaisir, mais le goût des suppositoires que vous m'avez prescrits est tellement indésirable et difficile à accepter que, vers la fin du traitement, j'étais contraint de les croquer avec un bout de pain.

14. Invité de second rang

Deux amis se rendaient visites entre eux deux à trois fois par an. L'un s'appelle Ali et l'autre Kadour.

Ali, recevait son ami Kadour en usant de tous ses moyens ; une fois arrivé à la maison, il mettait à sa disposition toutes les meilleures choses dont il disposait. Par contre il avait constaté que son ami Kadour ne lui prétait pas d'importance.

La dernière fois qu'il avait rendu visite à son ami Kadour, Ali fût reçu comme d'habitude. La maitresse de la maison, une vieille dame lui ramena à manger et au menu il y avait de la galette de blé nouvellement cuite et un bol de petit lait.

Notre invité décidé à réagir, demanda à la vieille : auprès de qui avez-vous quémandé ce petit lait dont le gout est si bon et délicieux ? La vieille dame quelque peut vexée par la question de son invité, lui répondit avec fierté : nous ne l'avons pas quémandé, nous avons une vache à la maison et nous préparons notre petit lait nous même.

Bien évidemment que notre invité n'était pas sans savoir que son ami Kadour possédait une vache, de ce fait, il ne devait pas manquer de lait et de ses dérivés. Ali lui pose alors une seconde question : puisque vous préparez le petit lait à la maison, alors que faites vous du beurre que vous obtenez ? La vieille dame lui dit que le beurre est réservé aux invités de marque.

Furieux, Ali donna un coup de pieds au bol de lait qui se trouvait devant lui tout en s'adressant à la vieille dame : donc vous me considérez comme un mendiant ? Puis prit ses bagages et s'en alla chez lui.

15. Figues ou figuiers ?

Daoud possède en tout et pour tout cinq figuiers de taille moyenne ; c'était suffisant pour satisfaire les besoins de sa famille. Un jour, en pleine période de figues fraiches, il reçoit un de ces camarades qui mangent beaucoup. Il s'appelle Amar, surnommé 'bouffe tout'.

Après qu'il s'est reposé, Daoud lui propose d'aller manger des figues fraiches dans son verger situé à coté de la maison.
Un quart d'heure après, Amar revient à la maison et son hôte lui demande s'il a bien mangé des figues fraiches. Amar répondit : j'ai mangé une (c'est à-dire les figues qu'il y avait sur un figuier entier). Mais Daoud avait compris autrement, que son camarade avait mangé une seule figue.

Alors Daoud lui dit : retournez et mangez davantage. Amar de retour à la maison dit à son hôte j'ai mangé encore une et Daoud lui demande de retourner manger plus.

Une fois les figues du cinquième figuier avalées, Amar retourne à la maison et son hôte l'invite encore à aller cueillir et manger d'autres figues. Amar lui dit : il n'en reste plus ; j'ai tout mangé. Daoud, se rendit compte alors que son invité lui avait tout bouffé et qu'ils ne comptaient pas de la même manière.

16. Le Soldat et le caporal

Un soldat était de garde au niveau de l'entrée principale d'une caserne. Le responsable de la garde avait le grade de caporal. La caserne avait à sa tête un commandant.

Avant de sortir de la caserne, le commandant informe le soldat de garde et lui dit qu'il ne tardera pas à revenir.

Quelques instants après, le caporal responsable de la garde demande au soldat si le commandant est de retour, puis revient plusieurs fois pour lui demander la même chose.

De retour à la caserne le commandant dit au soldat si quelqu'un a demandé après lui. Le soldat, lui répond : tu es fichu, le caporal n'a pas cessé de demander après toi.

Calmement et d'un air rigolo, le commandant demande au soldat est-ce que le caporal est furieux ? Le soldat lui dit : non, mais vu le nombre de fois qu'il a demandé après toi, tu vas avoir de ses nouvelles.

Après le départ du commandant, le caporal arrive et demande encore après ce dernier. Le soldat lui répond : il est rentré et je lui ai dit qu'il est fichu puisque vous avez demandé plusieurs fois après lui.

Le caporal fait savoir au soldat que c'est eux deux qui sont fichus puisque le commandant est leur chef.

Une fois son tour de garde terminé, le soldat déserte la caserne
pour plusieurs jours, de peur d'être sanctionné par le commandant. Mais, au contraire, ce dernier demande au caporal d'informer le soldat qu'il ne sera pas sanctionné.

De retour à la caserne, le soldat fût convoqué par le commandant ; il croyait que ce dernier n'allait pas tenir parole. Une fois arrivé au bureau du chef, le commandant l'informa qu'il avait décidé de lui accorder une permission de trois jours.

17. L'imam et son élève.

Un imam fait apprendre les versets du Saint Coran à ses jeunes élèves. L'un de ses derniers appelle son père papa au lieu de 'abi' en arabe. Cela froissait l'imam à tel point qu'un jour il décida de corriger son élève en le frappant sévèrement.

De retour à la maison, l'élève est allé se plaindre auprès de son père tout en pleurant. Celui-ci calme son fils en lui promettant d'aller voir l'imam et de lui rendre la 'monnaie'.

En effet, le lendemain, le père de l'élève s'est rendu à la mosquée et a crié en menaçant l'Imam.

A la prière du vendredi, l'Imam expliquait un hadith du Prophète en faisant référence à un savant en la matière, Abou Horaira. A cet instant même, venait de rentrer à la mosquée le père de l'élève qu'il avait frappé. Au lieu de prononcer Abou Horaira, l'Iman prononce 'Papa Horaira' et tous les fidèles présents s'étonnèrent !

18. L'éléphant volant

Un maitre d'école demande à un de ses élèves de lui donner le nom d'un animal qui vole avec ses ailes. L'élève lui dit : l'éléphant.

Croyant que son élève se moquait de lui, le maitre frappa sévèrement celui-ci.

De retour à la maison, l'élève alla se plaindre auprès de son père qui occupe un poste assez élevé au niveau de l'administration. Le père à son tour est allé se plaindre auprès du directeur de l'école. Ce dernier convoqua immédiatement le maitre pour lui demander pourquoi il a frappé l'élève ?

Le maitre expliqua à son directeur que l'élève en question lui a dit que l'éléphant vole. Le directeur lui dit : il vaut mieux que ce soit l'éléphant qui vole plutôt que nos postes de travail à nos deux s'envolent.

19. Vibration du coeur

Un malade est allé consulter le médecin. Une fois sur la table de consultation, il dit à son médecin : docteur, je ressens des vibrations au niveau du coeur. Le médecin lui répond : c'est la mort qui essaie de t'appeler par téléphone, mais elle n'a pas pu t'avoir.

20. Triha

Des frères et soeur portaient des prénoms un peu hors du commun. Une fois, un jeune homme est venu demander la main de leur soeur nommée Triha (qui veut dire tannée).

Le grand frère qui se trouvait à la maison, appela les deux autres en prononçant la phrase suivante : Oh ! Mehbat et Mesbat, venez afin que donnions Triha au M'rabat.

Le demandeur de la main de leur soeur, en entendant cette phrase, pensait qu'il allait recevoir une véritable tannée s'est alors enfui.

21. Retraite par facilité

Deux amis, Salim et Tarik, discutent entre eux. Salim dit à Tarik : j'ai envie de prendre une retraite par facilité.

Tarik éclata de rire et répondit à Salim: tu veux dire une retraite anticipée ?

Salim lui répond : qu'elle soit par facilité ou précipitée, l'essentiel c'est de prendre sa retraite.

22. Jus d'orange d'abricot

Deux amis rentrent au café et demandent à boire. Le garçon leur demande quels types de boissons veulent-ils prendre ? L'un d'entre eux lui répond : donnes-moi un jus d'oranges d'abricot.

23. Carte orange

Un jeune homme est allé passer quelques jours de vacances dans une grande ville. Pour circuler aisément et moins cher, il achète une carte d'abonnement dite 'orange'.

Un jour il se fit prendre en infraction par le contrôleur des transports de voyageurs. Notre jeune demande des excuses au contrôleur en lui expliquant qu'il vient de loin et qu'il ne connaît pas comment sont organisés les transports dans cette grande ville.

Le contrôleur lui répond : tu sais bien que la carte orange existe, tu sais aussi où l'acheter et quel bénéfice elle peut te rapporter, mais il te reste à savoir les limites permises ; pour cela, je te ferai payer une amende pour que tu le saches une fois pour toute.

24. Le restaurateur et l'inspecteur des prix

Un inspecteur des prix est rentré dans un restaurant pour diner. Après avoir terminé de manger, l'inspecteur demande au patron du restaurant quel est le prix à payer ?

Le patron lui exige trois fois le prix réglementaire. L'inspecteur, lui répond : est-ce bien le prix du repas ? Le patron confirme.
L'inspecteur dévoile sa qualité en montrant sa carte professionnelle et dit au patron : tu es en infraction !

Le patron dit à l'inspecteur : pardonnez-moi et ne payez rien. L'inspecteur lui dit : j'ai mangé, je paie le prix, tu as commis une infraction, tu payeras une forte amende qui te feras regretter ce que tu as fais auparavant et tu t'en rappelleras chaque fois que tu as envie de commettre d'autres infractions.

25. Le vieux et la mort

Un vieux est tombé malade chez lui fût évacué vert l'hôpital. Une fois les formalités terminées, le vieux admis pour soins s'est retrouvé dans une chambre où venait de mourir devant lui un malade. Il a demandé à changer de chambre.

Mais, manque de chance, le lendemain, au levé du matin, dans sa nouvelle chambre, un autre malade meurt. Ayant peur de mourir lui aussi, notre vieux ramassa ses affaires et quitta l'hôpital sans aviser personne.

Une fois à la maison, ses enfants et son épouse lui ont demandé pourquoi il s'est évadé de l'hôpital ? Il leur a répondu : comment voulez vous que je reste à l'hôpital puisque dans cet endroit la mort joue au jeu de dames comme il lui plait.

26. Un homme avec foulard

Deux camarades sont partis en voiture faire le marché dans la ville voisine à la veille de la fête de Laid.
Une fois au marché, le conducteur de la voiture constate la présence de beaucoup de personnes qu'il connait et toutes sans voiture.

Sur le chemin du retour, pour éviter que ces gens lui demandent de les prendre en voiture, il demande à son camarade de mettre temporairement un foulard (khimar) qui se trouve sur le siège arrière.

Le camarade du conducteur s'exécuta, oublie le foulard sur sa tête et rentre avec au village.

27. Le mort et ses proches
Dans un hôpital, le médecin vient de constater la mort d'un des patients. Il fait accomplir les formalités d'usage et demande aux infirmiers de l'ensevelir dans un drap blanc et de l'amener à la morgue.

A la morgue, les infirmiers ont laissé le mort sur le brancard. En attendant que ses proches viennent le voir. Mais sentant la fraicheur, le mort reprend vie et se mit près de la porte pour attendre que quelqu'un vienne ouvrir celle-ci.

Une fois les parents du mort arrivés, un infirmier les accompagne à la morgue pour leur montrer la dépouille. Dès que l'infirmier ouvre la porte, le mort vivant se dresse debout pour sortir. Alors, infirmier et parents rebroussèrent chemin en se sauvant et en criant sans regarder derrière eux.

28. Le feu rouge grillé

Une dame conduisant un véhicule est interpelée par un agent de l'ordre public qui lui demande pourquoi avoir 'grillé' le feu rouge et si elle n'a pas vu ce dernier ?
La conductrice lui répond : non, j'ai vu le feu rouge, c'es plutôt vous que je n'ai pas vu.

29. Aghiyoul

Un jeune homme est surnommé par ses camarades Aghiyoul qui veut dire âne en kabyle.

Une fois, un de ses amis avait pris la voiture de son grand père pour circuler un peu avec au village. Mais manque de chance, un âne transportant une charge, a frôlé la voiture et l'a cabossée.

De retour à la maison, le grand père pose la question à son petit fils : qui a fait ça à notre voiture ? C'est aghiyoul (l'âne). Mais le grand père pensait que c'est le bonhomme que tous appelaient Aghiyoul.

Le grand père est allé le voir et lui dit : jeune homme pourquoi as-tu cabossé notre voiture ? Le jeune homme lui jure que ce n'est pas lui mais le grand père lui rétorque : pourtant mon petit fils m'a bien dit que c'est Aghiyoul qui a fais ça.

Au lieu de dire que c'est un véritable âne qui a fait ça, le jeune homme répond : grand père, sachez que je ne suis pas seul aghiyoul, il y en a beaucoup d'autres !

30. Le sultan et le colporteur

Un sultan voyant la fin de ses jours s'approcher réunit ses enfants et leur demanda de lui jurer qu'ils feront tout ce qu'il vaudra. Les enfants lui jurèrent de faire ce qu'il lui plait.

Le sultan leur dit alors qu'il a besoin que l'un d'entre eux lui tienne compagnie au cours de la première nuit qu'il aura à passer dans sa tombe après sa mort. Les enfants ont très peur de faire ça, mais personne d'entre eux n'osa le lui dire.

Le lendemain, les enfants du sultan se sont mis à chercher la solution à ce problème. L'un d'entre eux eut l'idée de faire la proposition à un colporteur qui venait de passer près du palais royal.

Le fils du sultan demande au colporteur de lui dire combien il gagne de la journée ? Le colporteur lui répond : 2 dinars. Le fils du sultan lui propose de passer une nuit dans une tombe près de celle de son père le jour de l'enterrement et il aura en contre partie un grand sac plein de dinars.

Heureux, le colporteur accepte le marché. Aussi, le jour de la mort du sultan, deux tombes ont été creusées dont l'une pour le colporteur placé vivant à l'intérieur.

La nuit tombante, vint l'Ange de la mort et commença à questionner le colporteur d'abord. Ce dernier lui dit : mais ce n'est pas moi qui est mort, c'est le sultan dont la tombe est juste à coté.

Mais l'Ange de la mort lui rétorque : je demande des comptes à toute personne qui rentre dans la tombe. Et les comptes commencèrent alors. Le colporteur eut très peur à tel point que la couleur de son visage a complètement changée.

Le lendemain, les enfants du sultan sont venus retirer le colporteur de sa tombe. Une fois sorti de la tombe, ils lui demandent comment les choses se sont passées la nuit dernière ? Le colporteur leur confie : si pour moi l'Ange de la mort n'a laissé aucun détail aussi futile soit-il, je crains beaucoup pour votre père.

31. Arabisation de l'alphabet latin

Le père d'un écolier demande à son fils de lui lire les lettres de l'alphabet latin (A, B, C, D). L'écolier prononce : A, BE, CE, DE,

Etonné, son père lui demande de répéter.
L'écolier reprend mais prononce de la même manière. Son père lui dit : pourquoi A, BE, CE, DE et non pas A, Bé, Cé, Dé. L'écolier répond à son père en lui faisant savoir que l'alphabet latin vient d'être arabisé.

32. La vieille dame et le bus

Une vieille dame se rend à Alger chez son fils pour y passer quelques jours chez lui. Un jour, une autre dame qui venait souvent leur rendre visite lui propose de l'amener avec elle pour lui faire visiter la ville d'Alger.

Confiante, la vieille dame accepte et part avec sa copine visiter Alger. Elles ont pris le bus, puis sont descendues pour marcher un peu. De magasin en magasin, les deux dames ont beaucoup marché. La dame qui connait Alger dit à la vieille restez-là jusqu'à ce que je revienne.

Il se trouve que le lieu où la vieille dame est assise est un arrêt de bus. Le premier bus qui venait d'arriver, notre vieille dame monte dedans pensant que le receveur lui a fait signe de faire ça.

Arrivé au terminus, le receveur demande à tous les passagers de descendre. Mais, ne sachant pas où elle se trouve et où aller, la vieille dame dit au receveur : tu dois me faire retourner jusqu'à l'arrêt d'où tu m'as prise.

Pendant ce temps, l'autre dame, n'ayant pas trouvé la vieille, s'est empressée de chercher avant de retourner à la maison avertir le fils de cette dernière.

Pour retrouver la vieille dame il a fallu recourir à un avis de recherche.

33. La vielle dame et la télévision

Une vieille dame, n'ayant jamais vue la télévision de sa vie, se trouvait en visite chez sa fille qui habite la ville. Au moment de manger, on met en marche le téléviseur ; c'est l'heure des informations. La vieille aperçoit le présentateur du journal sur le petit écran qu'elle a pris pour une fenêtre.

La fille, voyant sa mère s'arrêter de manger, lui demande pourquoi ? La vieille lui répond qu'elle ne peut manger tant que le monsieur regarde par la fenêtre.

34. Deux poulets au lieu d'un

Un étudiant en philosophie retourne chez lui après une année d'études à l'université. Sa mère et son père très content de revoir leur fils, lui préparent un bon poulet pour le repas de midi.

Une fois à table, le père demande à son fils de lui dire quelle est la filière qu'il a choisie ? Le fils lui répond : j'étudie la philosophie.

Ne sachant pas ce qu'est la philosophie, le père demande à son fils de lui expliquer ce que c'est. L'étudiant lui dit : sur cette table vous voyez un seul poulet ; moi, pour avoir fait des études de philosophie, je peux dire qu'il y a en deux poulets. C'est ça la philosophie.

Après un moment de réflexion, le père dit à son fils : puisque c'est ainsi, ta mère et moi nous mangerons le poulet que nous voyons et toi tu mangeras le second que tu vois virtuellement.

35. Boussaadia et les chiens

La nuit, en passant par un village, boussaadia entend au tour de lui beaucoup de chiens aboyer. Il a cherché des pierres pour se défendre en cas de besoin, il n'en a pas trouvé. Il dit alors : maudit le village où, la nuit, les habitants attachent les pierres et libèrent les chiens.

36. Interdiction de parler à table

Un monsieur disait souvent à ses enfants de ne pas parler à table au moment de manger.

Mais, un jour, ce monsieur, en mangeant à table, il demanda à l'un de ses enfants de lui dire quelle moyenne il a obtenue ?
Vu que sa moyenne est faible, l'enfant dit à son père : ce n'est pas le moment de parler de ça, nous sommes à table.

37. Le chauffard et la mort

Un chauffeur de voiture venait de déraper à la suite de l'excès de vitesse. Des secouristes sont arrivés immédiatement car ils se trouvaient sur les lieux. L'un d'entre eux dit au chauffeur : ça va ? Il lui a répondu : oui ça va, puisque la mort ne m'a pas retenu longtemps, j'ai eu juste le temps de la voir et de revenir à la vie.

38. Deux amis en Allemagne

Deux amis sont partis en touristes en Allemagne et tous les deux prennent du tabac à chiquer.

Arrivés en Allemagne, l'un d'entre eux voulait acheter du tabac mais ne savait pas comment il s'appelle en allemand. Il s'approche d'un buraliste et lui dit : chamaine, chamaine.

Le buraliste lui répond : ratbaine ou harchaine. Le demandeur lui dit :hat likaine.

Avant de s'éloigner, content d'avoir pu se débrouiller, il dit à son ami : je parle bien l'allemand ! Et le buraliste qui est algérien lui dit : heureusement que tu as trouvé quelqu'un qui comprend ta langue.

39. Le malade et son fils
Un malade mental est transporté d'urgence vers l'hôpital psychiatrique par son fils. Arrivé à l'hôpital, le père dit au médecin, ce jeune homme est mon fils et il est malade.

Le fils intervint pour corriger : non c'est mon père qui est malade. Le médecin ne sait plus qui dit la vérité.

40. Mahdi et la TV

Mahdi s'est préparé pour aller au marché hebdomadaire le lendemain. Mais, manque de chance pour lui, ses enfants ont acheté un téléviseur qu'ils ont eut du mal à installer et surtout à bien orienter l'antenne.

Pour cela, l'un d'entre eux est monté sur le toit de la maison pour orienter l'antenne et les autres devaient lui dire si l'image est nette. Il a fallu des heures pour y parvenir.

Mahdi, dérangé, leur a demandé de laisser ça pour le lendemain tout en leur faisant comprendre qu'il doit dormir pour aller au marché très tôt le matin. Mais personne ne l'écouta.

Dès que l'orientation de l'antenne terminée, les enfants de mahdi se sont regroupés devant le poste de télévision pour suivre les films.

Une fois le téléviseur éteint, Mahdi se lève du lit, prend un bâton et se mit à battre du tambour sur un objet en aluminium. Son frère aîné sort de chez lui et lui dit : tu es fou ? Mahdi lui répond : non, le film de mes enfants vient de se terminer et le mien ne fait que commencer.

41. Le test du médecin psychiatre

Afin d'évaluer l'évolution de ses malades, un médecin psychiatre a dessiné une porte sur le mur d'une grande salle, façade intérieure. Il demanda aux malades de sortir.

Tous les malades ont accouru vers la porte dessinée sur le mur et ont tenté de l'ouvrir, sauf un d'entre eux. Le médecin demande au malade qui est resté inactif pourquoi il n'a pas bougé ? Le malade lui répond : ils veulent tous ouvrir la porte et sortir alors que la clé est entre mes mains.

42. Comment maigrir

Un homme est allé voir un médecin pour lui demander comment faire pour maigrir. Après consultation, le médecin lui conseille d'éviter trop de pâtes.

Dès sa sortir de chez le médecin, l'homme est allé voir un coiffeur pour lui dire de diminuer la longueur de ses pattes de cheveux. Mais, après une dizaine de jours, ayant constaté que son poids est resté le même, l'homme est allé voir le médecin pour lui dire que malgré qu'il a diminué de la longueur des ses pattes de cheveux, il n'a pas maigri.

43. Faux débile

Un enfant de 15 ans paraissait à certain comme un débile. Pour le tester un marchand lui a proposé de choisi entre une pièce de monnaie de 50 dinars et celle de 10 dinars. L'enfant a choisi celle de 10 dinars.

Le marchand a répété ce manège plusieurs fois et le résultat est toujours le même. De ce fait, il a conclu que l'enfant en question est débile.

Mais, une fois, il a eu l'idée de demander à l'enfant pourquoi il choisissait toujours la pièce dont la valeur est petite. L'enfant lui a répondu : pour que tu refasses la proposition plusieurs fois.

44. L'agriculteur et son fils

Un agriculteur ordonne à un de ses fils de prendre le soc en fer de la charrue en bois et de se rendre chez le forgeron du village voisin afin de le faire rénover en prévision des prochains labours qui devaient débuter dans un mois.

Le fils s'exécuta, prit le soc et se rendit chez le forgeron.
Les labours sont terminés, les champs ensemencés ont été moissonnés et le fils de l'agriculteur n'est toujours pas revenu.

Un jour, pendant le battage, le fils de l'agriculteur revient de sa mission, ramenant le soc entre ses mains. Arrivé sur le terrain de battage (Annar), il glisse et tombe subitement.

Jetant son regard sur les ouvriers qui étaient occupés à battre le blé, il dit ceci : « c'est de ma faute et d'ailleurs, c'est ce qui arrive à toute personne qui fait vite son travail ». Son père qui était sur les lieux lui répond : « c'est plutôt la récompense de ton laxisme. Tu devais revenir dans les deux jours qui suivait ton départ, et tu a pris presque une année de retard ».

45. La flambée des prix

Comme chaque été, les prix flambent à tel point que beaucoup de gens ne peuvent même pas acheter les produits de première nécessité.

Un villageois, en passant par le cimetière, s'arrête un moment et salue les morts qui y sont enterrés. Au passage il profite pour leur passer un message très important. Il leur dit ' rassurez-vous, vous êtes nettement mieux que nous puisque dans ce monde la semoule coûte 1000 dinars le sac de 25 kg, l'huile de table sans gout est à 600 dinars, le sucre est à 75 dinars ….Bref, il faut trois ou quarte salaires pour vivre pendant un mois' !

46. La vieille et les invités de son mari

Hamid, marchand de bétail, côtoie beaucoup de gens qui parlent une langue autre que la sienne. Sa femme ne parle que kabyle.
Un jour, il a invité certains de ses amis à venir chez lui en famille pour diner ensemble. Ses amis ont répondu favorablement et sont accompagnés de leurs épouses.

La veille dame, épouse de Hamid parle uniquement kabyle et ses invitées s'expriment en arabe et de ce fait elles ne se comprennent pas.

Après avoir servi du couscous garni de viande, la dame à Hamid, voulant dire à ses invités « mangez, ne soyez pas timides » elle leur dit en arabe ' mangez, mangez, ma parole vous ne semblez nullement gênées '!
(« كلوا، كلوا، والله ما تحشموا ».

Auteur : Rachid Sebbah


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