Les habitants de la localité de Sidi Maârouf, relevant
de la commune de Sidi Chahmi, qui ont accueilli
favorablement, dans un premier temps, l'entame des travaux de revêtement de la
chaussée des voies et ruelles, affichent depuis quelque temps leur déception en
raison de la qualité des travaux, effectués, disent-ils, dans la précipitation.
Cette situation a fait l'objet d'une lettre adressée dernièrement au wali
d'Oran par l'association du village dans le but d'une intervention auprès des
responsables communaux afin de mener à bien cette opération.
Dans sa missive, l'association relève des malfaçons dans le revêtement
des trottoirs, ainsi que la chaussée carrossable, sans avoir préalablement
trouvé une solution à l'évacuation des eaux pluviales et celles d'un oued. Ils
estiment que pour solutionner ce problème récurrent, il aurait été judicieux de
réaliser, d'une part, un réseau d'évacuation au niveau de la localité et, de
l'autre, de dévier le cours de l'oued qui déverse 70% de ses eaux à l'intérieur
du village et cela est possible étant donné que la déviation peut se faire
facilement au niveau du 4ème périphérique. Ainsi et en dépit de toutes les
promesses, Sidi Maârouf, une localité de plus de 15.000
âmes, constitue le meilleur des contrastes urbains. D'un côté, une zone bien
entretenue avec des voies d'accès aux normes et, de l'autre, le reste qui n'a
de lotissement que le nom. Pour les habitants, toute précipitation est synonyme
d'immobilisation, comme cela a été le cas durant les dernières pluies, lorsque
des établissements scolaires n'ont pas pu être rejoints par les élèves alors
que plusieurs citoyens sont demeurés cloîtrés chez eux.
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Posté Le : 07/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com