Les automobilistes manifestent leur colère
Devant par nécessité circuler du côté de la Pêcherie et de la rue Khedim Mustafa, dans le vieux quartier de Sidi El-Houari, des automobilistes manifestent leur colère devant la mauvaise qualité des travaux de bitumage récemment réalisés sur ces importantes artères.
Au lieu que les bouches d’égouts et avaloirs soient posés au même niveau que le bitume, ces équipements se trouvent à un niveau inférieur d’où les innombrables désagréments pour les usagers qui craignent pour leurs véhicules et qui sont condamnés à slalomer pour ne pas tomber dans ces immenses trous. La circulation sur ces artères, qui mènent aux plages d’Aïn El-Turk, Bousfer et El-Ançor entre autres, étant particulièrement dense durant la saison estivale, la présence de ces cratères constitue une véritable menace tout aussi bien pour les véhicules que pour leurs passagers. Ceci fait aussi que pour circuler du côté de la Pêcherie, il faut avancer à la cadence de l’escargot pour préserver sa vie et son véhicule. La situation étant ce qu’elle est, c’est à dire ce qu’elle ne devait jamais être, de longues files se forment et n’avancent qu’à une vitesse exaspérante pour éviter les trous de plus de 20 centimètres de profondeur. Interpellée à ce sujet, la direction des Travaux publics de la wilaya d’Oran estime que ceci est du ressort du service de la voirie et de l’éclairage public de cette ville et que son intervention ne concerne que les routes reliant les wilayas et qui se trouvent par conséquent en dehors du tissu urbain. Egalement sollicitée, la division de la voirie déclare qu’elle est sur le point d’entamer des travaux sur les voies et chaussées dégradées et que ces travaux feront l’objet de suivi et vérifiés, une fois terminé le bitumage de la voirie. Cette même source assure que les bouches d’égouts et avaloirs seront relevés au même niveau que la chaussée, notamment du côté de la Pêcherie. Cette opération, assure-t-on encore, sera réalisée en collaboration avec le service de l’hygiène communal. Pour rappel, le bitumage de l’avenue Adda Benaouda avait lui aussi rencontré des difficultés similaires. Là aussi, les bouches d’égouts et avaloirs avaient été posés plus bas que la chaussée. Informés de cette carence, les services municipaux ont réglé le problème en relevant les bouches d’égouts et avaloirs au même niveau que la chaussée. L’avenue Adda Benaouda menant au centre ville étant particulièrement fréquentée, les automobilistes avaient du manifester leur colère afin de faire bouger la municipalité.
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Amine R.
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Posté Le : 09/06/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com