Les locataires des pôles urbains de Beni Abdi et Sidi Boukhriss trouvent toutes les peines du monde à se déplacer vers le centre de la capitale.«Le manque de transport a la peau dure à Khraïcia, mais la réalisation des nouvelles cités a aussi accentué le problème d'une manière significative», a indiqué un citoyen habitant la nouvelle cité de Beni Abdi.
Pour aller vers n'importe quel lieu, les habitants doivent faire des correspondances à Baba Hassen ou Douéra. Un détour pénalisant à bien des égards.
Autrement dit, des déplacements inutiles qui leur font perdre du temps et de? l'argent ! «Il faut venir voir la situation catastrophique qui y prévaut tôt le matin et durant les heures de pointe.
La commune est devenue un point de chute. Les bus qui arrivent de Baba Hassen sont bondés et s'arrêtent aléatoirement.
Tout cela, car nous n'avons pas une ligne de bus propre à nous», explique un riverain de Sidi Boukhriss. Cette situation qui prévaut n'est pas propre à la commune de Khraïcia.
A Birtouta, au sud d'Alger, les habitants endurent les mêmes peines. Les multiples appels visant à renforcer le transport urbain et à multiplier les lignes a été pris en charge, mais d'une manière insuffisante.
L'Etusa a lancé récemment de nouvelles dessertes mais qui n'ont pas pu enrayer le problème à cause d'une population grandissante. Cette situation profite au transport informel.
«Nous revendiquons un transport public afin de mettre fin à l'anarchie provoquée par les taxis clandestins», rappelle un citoyen de Aïn Kahla, à Birtouta.
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Posté Le : 03/12/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El Watan
Source : www.elwatan.com