BISKRA Premiers couacs de la rentrée scolaire

Selon une source fiable de l'établissement, l'administration du lycée, en accord avec la direction de l'éducation, a promis de revoir la situation des élèves exclus au cas par cas et en fonction des places disponibles dans chaque niveau.D'anciens élèves du lycée Larbi-Ben-M'hidi, exclus par les conseils de classe, ont tenté d'obtenir de l'administration de l'établissement leur réintégration "suite aux directives du ministre", disent-ils. Il aura fallu l'intervention des services de sécurité pour disperser ces jeunes désireux de reprendre la vie scolaire. Selon une source fiable de l'établissement, l'administration du lycée, en accord avec la direction de l'éducation, a promis de revoir la situation des élèves en fonction des places disponibles dans chaque niveau. Par ailleurs, dans un autre lycée de banlieue, et pour le même motif, les habitants et leurs enfants ont opté pour la fermeture de l'établissement et exigé le remplacement du proviseur. Selon des sources fiables, l'intervention du chef de la daïra de Tolga, qui a ouvert le dialogue avec les parents mécontents, a permis de disperser la foule et de rouvrir l'établissement avec la promesse d'informer de ce problème, dans les plus brefs délais, les instances concernées. Dans d'autres lycées et collèges de banlieue, les parents ont posé le problème de la sécurité de leurs enfants lesquels. Selon une source locale, "ils ont été accueillis dans des établissements avec des clôtures encore inachevées. Pour certains, des grillages de fortune assurent la séparation entre la rue et l'institution éducative, mettant ainsi des élèves à la portée de l'action néfaste de certains rôdeurs". Cette insécurité autour des lycées et collèges a accentué les rondes des services de police, en particulier pendant les jours ouvrables. Autre fait à noter é utile d'ouvrir des classes au primairpour cette rentrée encore, le ministère de l'Education nationale n'a pas jugé utile d'ouvrir des classes au primaire pour les élèves déficients. C'est ainsi que les enfants trisomiques, autistes, malentendants et autres hyperactifs sont soit intégrés avec les enfants "normaux", soit gardés à la maison et privés de la formation adéquate dont ils ont besoin.
H. L.
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