Algérie

Biskra : net recul des mouvements de contestation Biskra : les autres articles



La situation sécuritaire dans la wilaya de Biskra a été le thème d'une conférence de presse animée mardi dernier à la maison de la culture Ahmed Ridha Houhou par des officiers de la sûreté de wilaya.Bien que le premier semestre de cette année ait été entaché par 8 homicides, impliquant 13 personnes, dont tous les principaux auteurs ont été confondus «sans violence, ni méthodes contraires aux respects des droits humains», a précisé le chef du service de l'ordre public, le gros des affaires traités sont des agressions volontaires avec coups et blessures, les cambriolages, les escroqueries et les affaires de détention, commerce et consommation de drogue.
A ce sujet, l'on saura que 6,5 kg de kif traité et 2000 comprimés de psychotropes ont été saisis. Les affaires de falsification de documents et de billets de banques, les atteintes à l'économie nationale et aux m'urs, les vols de voitures représentent une part infime des 1116 affaires traitées par la police judicaire. De janvier à juin 2013, les brigades de la sécurité routière ont, quant à elles, dressé 5 467 PV pour des infractions et des délits de la route.
9 personnes sont mortes dans des accidents de la route durant la même période. Comparativement avec le 1er semestre de 2012, émaillé de dizaines d'émeutes et de mouvements de protestation des habitants de la wilaya de Biskra, celui de 2013 est nettement calme, ont noté nos interlocuteurs expliquant cela par la prise en charge des revendications des protestataires (AEP, gaz de ville et surtout électricité) et l'application d'une nouvelle approche, envers ces atteintes à l'ordre public, privilégiant plus le rôle de médiateurs que celui d'oppresseurs aux agents de la police.
Au chapitre des nouveautés, la sûreté nationale s'est dotée, a-t-on appris, d'un système ultra moderne de reconnaissance et d'identification des empruntes digitales, d'une plateforme, connectée à Interpol, dévouée à la recherche des personnes demandées par la justice et des voitures volées ainsi que d'une nouvelle brigade dite «Police du tourisme.» Composée d'agents spécialement formés, celle-ci a pour mission d'accompagner et de protéger discrètement les groupes de touristes en villégiature à Biskra, ainsi que de sécuriser les hôtels et tous les lieux d'hébergement recevant des étrangers, les sites archéologiques, musées, et autres lieux publics.


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