Commune à vocation phoenicicole, la localité de Lioua, partie intégrante
de la daïra de Tolga, à la faveur de la richesse de sa nappe phréatique et
d'espaces agricoles restés en garrigue, connaît un certain regain d'intérêt
pour la culture de la pomme de terre, aliment de base de nombreux habitants.
Après des essais forts concluants, les fellahs de cette localité semblent avoir
trouvé un second créneau porteur après celui de la datte. Bénéficiant de
conditions climatiques favorables, à l'abri de la manifestation du mildiou,
maladie fongique qui se déclare en présence d'un fort taux d'hygrométrie, et
bénéficiant d'une irrigation pratiquée généralement par aspersion à partir des
eaux souterraines, la production pourrait être quantitative et qualitative à la
fois.
Les encouragements du ministère
de l'Agriculture entrepris localement dans certaines wilayas, telles Guelma et
notamment à El-Oued, où la chambre d'agriculture a réussi à intéresser des
professionnels français de la filière pomme de terre et conclu des accords de
partenariat avec la société «France Obtention», portant sur la plantation de 12
espèces de semences de pomme de terre d'origine française, la priorité donnée
par l'Algérie à la production de la semence de base de la pomme de terre, afin
de réduire la facture d'importations évaluée à 70 millions de dollars, sont des
paramètres qui ont fait réfléchir techniciens et fellahs de cette contrée pour
donner un coup de rein à la production de ce tubercule très prisé dans la
région. Après Leghrous, pinacle de la plasticulture, Lioua deviendra-t-elle un
jour le cocagne de la pomme de terre ?
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Posté Le : 01/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : H L
Source : www.lequotidien-oran.com