Algérie


Malvie à la cité de l?Abattoir Bien que de récente facture, la cité dite 311 Logements, de Zéribet El Oued, est un ensemble hétéroclite d?habitations construites à la va-vite, dans le cadre de 2 opérations censées résoudre le problème des mal logés en zone éparse, à savoir celles du « logement évolutif » et « logement rural », qui semblent avoir accumulé à la fois tares architecturales et autres multiples malfaçons. Plus connu sous le nom de Haï El Battoir, dont il est riverain, ce faubourg a été érigé à la fin de 1995 au sud-est de l?agglomération du chef- lieu de la daïra, sur une parcelle inondable longeant une berge de Oued El Arabe, un cours d?eau, dont le lit, quoique à sec la plupart du temps, s?est transformé au fil du temps, en décharge à ciel ouvert, où viennent se déverser, sans aucun traitement préalable, toutes les eaux usées de la ville. Les habitants de ce quartier qui rêvaient, depuis bientôt une dizaine d?années, du goudronnage des routes poussiéreuses et défoncées de leur cité, que la moindre averse transforme en cloaque, continuent d?espérer et de respirer à leur corps défendant les effluves pestilentielles qui émanent à la fois du double voisinage de l?abattoir et du lit de l?oued. « Notre calvaire ne se limite guère à l?absence de bitume, puisque c?est l?incommodité que nous partageons équitablement avec presque tous les habitants des autres cités de Zéribet El Oued », disent les représentants de ce quartier, mais avec le début de la saison chaude, en plus des mouches et des moustiques, ce que nous redoutons le plus ce sont les scorpions ». Des scorpions que la panne de l?éclairage public qui semble être le cadet des soucis des autorités locales, pourrait rendre très dangereux et transformer leur moindre piqûre en calamité meurtrière. Enfin, l?autre grand désagrément dont pâtissent les centaines de familles habitant ce quartier, « c?est 1?alimentation en eau, une eau qui n?a de potable que le nom, plutôt un liquide saumâtre, que même nos animaux domestiques rechignent à boire », soulignent nos interlocuteurs qui ajoutent que leur patience a des limites, surtout quand il s?agit de problèmes qui menacent la santé des leurs.


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