Birtouta

Située dans la banlieue sud de la capitale, la commune de Birtouta connaît d'énormes déficits. Il ne s'agit pas seulement des infrastructures de jeunesse, de santé ou de logements, mais aussi de cimetière.Si les vivants peuvent réclamer leurs droits, les morts à Birtouta sont incapables de riposter et ne trouvent pas de place où élire domicile pour un repos éternel. «Nous ne possédons que deux cimetières trop exigus pour une commune où vivent plus de 50 000 âmes. Un nouveau cimetière est une priorité», explique un élu à l'APC de Birtouta. Vu que les deux cimetières sont saturés, les habitants de Birtouta sont obligés d'enterrer leurs morts dans la commune de Khraïssia. Un calvaire pour les morts et les vivants qui pourrait prendre fin si les autorités locales prenaient la peine de léguer une des assiettes récupérées après le recasement des habitants des multiples bidonvilles dans cette commune.