Malgré sa richesse et sa situation au centre-ville, la bibliothèque communale de Birkhadem, avec ses 150 places, est désertée par les lecteurs.
Ayant ouvert ses portes le 16 avril 2008, cette bibliothèque compte déjà plus de 3200 adhérents, pour la plupart des étudiants, et leur offre plus de 7000 titres différents dans toutes les spécialités en trois langues (arabe, français et anglais). Le fonds de la bibliothèque a été augmenté grâce aux dons du ministère de la Culture, à ceux de la Bibliothèque nationale et de quelques particuliers. Cependant, l'achat de nouveaux livres se fait sur la base du choix et des besoins des adhérents ; le manque d'ouvrages scientifiques reste à relever. Le seul vrai problème qui inquiète les responsables de cet édifice reste le lecteur. Car, en dehors des étudiants et des lycéens, ce lieu du savoir peine à drainer le grand public et à fonctionner sans arrêt.Durant l'année scolaire, la bibliothèque est comme une ruche en pleine activité, mais dès que les révisions et les examens sont terminés, ses trois salles de lecture se vident alors qu'elle est ouverte jusqu'à 20h. Certes, l'importance de la lecture et sa place dans la vie des gens disparaît de plus en plus face à l'évolution de la télévision et de l'internet, Et la période des vacances pousse les adeptes à prendre un peu de recul, rétorque le directeur. Pour continuer sur la lancée et essayer d'intéresser un peu plus de monde, deux projets de bibliothèques de proximité sont en voie de concrétisation dans deux cités, à savoir Zonka et Megnouche, affirme le directeur, et invite à cette occasion tous les citoyens de Birkhadem à venir « faire un saut » à la bibliothèque communale qui leur ouvre grandes ses portes.
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Posté Le : 01/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : O. F.
Source : www.elwatan.com