Bira : «Le bilan ' Je le ferai à la fin de la phase aller»

Dans la soirée de dimanche, le directeur sportif et porte-parole de l'Entente de Sétif Abdelkrim Bira est revenu sur cette fameuse journée mouvementée à laquelle il a eu affaire au lendemain du derby de l'Est face au CSC, sanctionné, pour rappel, par une défaite du groupe du coach Rédha Bendris par deux buts à zéro. D'emblée, le responsable ententiste a affirmé que les personnes qui ont tenté de l'agresser ont été manipulées et ne représentaient en aucun cas les vrais fans sétifiens. « On ne touche pas à l'intégrité des personnes.  Non, pas à ce point. J'ai senti le coup. Ils n'avaient pas l'air d'être des supporters. Je n'incrimine pas les Ententistes, ni les vrais supporters, ni les Sétifiens en général. Ces personnes ne représentent qu'elles-mêmes et celles qui les manipulent. Il y a des gens qui sont derrière la tentative d'agression dont j'étais victime samedi. Qu'ils assument leur responsabilité envers la justice » , a-t-il dit et d'ajouter qu'il ne compte en aucun cas se taire par rapport à ce qui s'est produit et qu'il a qualifié d'acte gravissime et qui peut y arriver à toute personne en relation avec la gestion des clubs de football. Ça ne doit plus se répéter ni avec moi ni avec une autre personne. « Je laisse le soin à la justice de faire son travail et de démasquer les personnes qui veulent nuire au club à travers ma personne. Je ne vais pas me taire. Comme moi, d'autres dirigeants peuvent vivre pareille situation. Il ne faut pas oublier que ces pseudo-supporters qui ont tenté de m'agresser sont poussés par des gens qui veulent s'immiscer dans la gestion du club, c'est simple. » Sur un autre registre, il renchérit : « Techniquement parlant, les deux défaites que nous avons concédées devant la JSS à Béchar et  le CSC à Constantine, avec tout le respect que je dois à ces deux équipes, on ne méritait pas sincèrement de perdre, de même pour le match nul que nous avons concédé chez nous devant Magra, une rencontre qu'on pouvait largement gagner sans que personne ne trouve à redire. » Et de poursuivre : « Ça arrive. Le football est fait pour gagner des matches et perdre d'autres ou faire un match nul comme celui que nous avons obtenu devant le CRB. On n'est qu'à la sixième journée du championnat et la saison est encore longue et difficile, non pas pour nous seulement, mais pour toutes les autres équipes. »   « Je fais confiance à Bendris et aux joueurs »  « S'il y a un bilan à faire, c'est à la fin de la première moitié de la saison qu'on le fera et c'est à partir de là qu'on pourra juger le travail que nous avons entamé depuis l'été dernier. Et puis, on n'a pas dit que nous allions gagner le championnat. Nous avons un bon groupe. On lui fait confiance. Nous avons les moyens de rivaliser avec n'importe quel adversaire. Comme je l'ai toujours dit, c'est le terrain qui va trancher, a ajouté l'ex-entraîneur de l'USB. Il est revenu en outre sur les raisons qui ont perturbé le onze des Noir et Blanc en ce nouvel exercice en citant le cas de l'arrivée en retard de quelques recrues ainsi que les blessures de Djahnit et Douar, lesquelles ont porté, selon lui, un coup dur à la stabilité de l'équipe. « Il y a pas moins de cinq joueurs qui sont venus à la fin de la préparation, comme Boukarma, Bacha, Kossi et autres Boubaker. Ils avaient besoin de temps pour s'adapter et intégrer le reste du groupe. On a été aussi confrontés aux blessures de Djahnit et Douar. Deux joueurs importants et qui ont laissé un grand vide dans l'équipe. Peut-être que nous avons commis des erreurs. C'est tout à fait normal. Ça peut arriver à n'importe qui. Et puis, on n'est pas dans une phase de crise, et si c'est le cas, il y a d'autres façons de chercher des solutions », a-t-il expliqué.  Et d'ajouter : « Le staff technique fait un grand travail. Idem pour les joueurs qui font les efforts nécessaires pour obtenir les meilleurs résultats possibles. On doit leur faire confiance et les laisser tranquilles. Et pour conclure, je souhaite que les vrais supporters viennent en masse samedi au stade du 8-Mai-1945 pour soutenir leur équipe contre Chlef. On aura grandement besoin de leur soutien. »  F.R.