Bir El Djir: Lancement d'une campagne d'abattage de chiens errants

? Sous la direction des responsables locaux de la commune de Bir El Djir, une opération visant à éliminer les chiens errants a été menée avant-hier dans les alentours de l'université et de la résidence universitaire Belgaïd. 45 chiens ont été abattus. Les chiens errants sont un problème grave et récurrent. Ils peuvent transmettre des maladies dangereuses telles que la rage, qui peuvent mettre en danger la vie des habitants locaux. Cette opération a été considérée comme une mesure préventive importante pour protéger les riveraines contre ces risques. Les morsures occasionnées par les animaux errants sont fréquentes et inquiètent. Une douzaine de cas de morsures sont enregistrés chaque jour à Oran.En effet, les chiens errants sont responsables de plusieurs cas de rage, l'une des plus graves maladies transmissibles aux humains, car elle est mortelle à partir du moment où une personne présente des symptômes généraux. Cette maladie virale, très contagieuse, est souvent mortelle ou source de séquelles neurologiques graves. Les griffures et morsures sont un motif fréquent de consultation d'urgence. Malgré tous les efforts matériels et humains fournis par l'Etat en matière de leur prise en charge, la négligence du risque de transmission de la rage suite à une morsure animale.
Pour rappel, en octobre dernier deux personnes ont perdu la vie par la rage. Selon la direction de la santé, il s'agit d'un homme âgé de 49 ans mordu par un chien au quartier Maraval dans la commune d'Oran alors qui se rendait à la mosquée et d'un enfant de 5 ans de Hassian Toual dans la commune de Gdyel, décédés la semaine passée suite à des complication après avoir été mordus par des chiens errants. Selon la DSP, le coût du vaccin est estimé entre 5.500 et 7.500 dinars pas morsure. Il y a lieu de signaler que dans le cadre de la préservation du cadre de vie du citoyen de toutes nuisances causées par les animaux errants, les autorités locales ont mis sur pied il y a quelques mois une série de mesures visant la capture des canidés et félins sans pour autant les tuer. Il a été décidé l'exploitation de la fourrière canine de la localité En-Nedjma ex-Chteibo dans la commune de Sidi Chami, qui dispose de 300 cages et tous les équipements qui vont avec, fermée depuis plusieurs années, renforcer le contrôle des chantiers de construction, tout en exigeant la vaccination et la stérilisation des chiens de garde et leur transfert vers la fourrière canine, l'encadrement des campagnes de vaccination par la direction des services de l'agriculture. Mais l'opération a connu quelques obstacles comme le manque de moyens matériels et humains avant d‘être relancée jeudi dernier.