Algérie - Zahir Abdjaoui

Biographie Zahir Abdjaoui



Biographie Zahir Abdjaoui
Zahir est né à Béjaïa, “la petite perle de Kabylie”, comme il la nomme lui-même dans sa chanson “Mon pays”. Très tôt, il tombe amoureux de la musique pour le rester définitivement… tt s’y consacrer. Enfant, il chantait déjà dans la chorale de son école. Comme tous les jeunes kabyles de son âge, aimant tout aussi la musique, Zahir passe inéluctablement par la guitare de fortune faite d’un bidon d’huile et de fils de pêche… Ce sera cette même guitare qu’il retrouvera, le soir, après ses heures d’école.

Il passe aussi, comme ceux de sa génération, par les veillées interminables sous les porches de son quartier (Ighil-Ouazzoug).

Zahir a plutôt une chance que tout Kabyle n’a pas : celle d’avoir un père compréhensif. En effet, malgré les “idées dominantes” de la microsociété kabyle, le père paie à son fils sa première vraie guitare et lui permit de s’inscrire à l’école de musique du grand maître Cheikh Sadek Lebdjaoui. Ce fut à ce moment-là que le destin musical du jeune Zahir fut scellé. Ce dernier jugea qu’il était préférable pour son fils de se professionnaliser au conservatoire que de “traîner dans les rues”. Zahir passera deux années à apprendre les bases de la musique, peaufiner et structurer les rudiments qu’il avait appris. Il apprendra la musique andalouse et différents autres styles musicaux. A la fin, il optera pour le chaâbi kabyle. Le service militaire coupe son élan et lui fait quitter l’école de musique.

A sa sortie de l’armée, son premier réflexe est de créer son groupe et de participer à différents festivals musicaux à travers le pays : Alger, Blida, Tebessa, Sétif, Béjaïa… Cette participation lui permettra de sillonner l’Algérie d’Est en Ouest. Cela lui donnera aussi l’occasion de partager la scène avec de grands noms de la chanson, tels Marcel Khahlifa, Ouarda, Djamel Allem…

Amoureux de la scène, Zahir animera des mariages. Il aime bien se retrouver avec son public qu’il entraîne avec lui dans toute la douceur de sa voix, ses mélodies et les différents genres musicaux qu’il maîtrise.

Zahir ne tombe pas dans la facilité. Lors de ses galas et autres soirées, jamais il n’optera pour le “play back”.

En 1995, Zahir Abdedjaoui enregistre un premier album intitulé “J’ai quitté mon village”. Ainsi, l’enfant de Bgayet voit son horizon s’élargir.

A l’âge de 25 ans, il traverse la Méditerranée pour tenter sa chance en France où les occasions de montrer ce sentiment pour la musique sont multiples. Arrivé, il se met tout de suite au travail, aidé par quelque autre chanteur de ses connaissances qui lui met le pied à l’étrier. Hamid Abdajoui, lui permettra de se produire sur les scènes des petites salles, cabarets et cafés de Seine Saint-Denis de l’île de France, avant de connaître d’autres scènes plus prestigieuses de Paris et d’autres régions de France.



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