Natif de Sidi-Belabbès Yahia Goul est Fidèle en cela à sa profession de Cardiologue, qu’il exerce non sans un certain brio à Housto, au Texas (USA), Yahia Ghoul a assurément le coeur à l’ouvrage lorsqu’il est question de musique classique algérienne. Se réclamant, sans la moindre hésitation, de la lignée artistique de Cheikh Redouane BenSari, un des plus prestigieux maître de l’école de Tlemcen, c’est pourtant grâce au père de celui-ci, Cheikh Larbi en l’occurrence, qu’il découvrira, alors qu’il n’avait que seize ans d’âge, la dimension pathétique d’un patrimoine qu’il servira sans relache, y compris aux Etats-Unis où il animera de nombreux concerts et conférences. Que de chemin parcouru depuis l’audition, non loin d’un café situé à quelques mètres du Méchouar à Tlemcen, de Assafi `ala ma madha chanté par Cheikh Larbi BenSari et diffusé par un magnétophone à bandes! Car loin de sombrer dans la fatalité et l’immobilisme suggérés par un air où la nostalgie est en relation étroite avec l’Andalousie perdue, Yahia décide de consacrer l’essentiel de son temps, parallèlement bien sûr à ses études secondaires et ensuite universitaires à Oran, à son éducation musicale autant traditionnelle qu’universelle grâce à Mahmoud BenSari, fils cadet de Cheikh Larbi, et au Conservatoire municipal de la capitale de l’Oranie. Avec Amine Ali-Chaouche, Fethi Hamdi, Mahmoud Bestaoui, et Belkacem son propre frère, Yahia Ghoul crée en 1968 Nassim El-Andalous d’Oran qui, sous sa direction et de celle de Amine Mesli par la suite, deviendra, peu de temps après, l’une de nos plus grandes fromations musicales.
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Posté Le : 17/09/2014
Posté par : Slash