Algérie - Rahal Zoubir

Biographie Rahal Zoubir



Biographie Rahal Zoubir
Natif d'El Hemri le 28 mai 1948, Rahal Zoubir, est un violoniste chanteur et compositeur qui a dirigé l'orchestre régional de la ville d'Oran.

En 1964 à El Hemri, premier orchestre amateur qui faisait ses premiers pas. On y retrouve Rahal Zoubir, Belhadj Lahcèn, Said Brahmi l'accordéoniste, Saïd Bouarfa le flûtiste (nayati), Ali Semmache le percussionniste (drebki) et Abdellah Benahmed.

De 1964 à 1967, c'était un petit groupe musical qui animait les mariages en interprétant surtout le " style marocain ". Après Zoubir se joignit à un autre orchestre. Abdelkrim au piano, Mohamed au saxophone, Rahal Zoubir au violon ainsi que le percussionniste d'El Hemri, Houari.

Mais la rencontre qui fut révélatrice et décisive, à la fin de ce parcours, eut lieu en 1967. Le jeune Zoubir avait 19 ans, grâce à Bounif Said, dit Saidou, Rahal Zoubir rencontra Ahmed Wahby à son retour de Paris. Ils se rencontrèrent au 1 rue Lomoricière où Said était expert-automobile.

L'orchestre de Wahby se composait à l'époque de Hammou Drich (le frère de Wahby), Nouba, Said Bounif, les violonistes Abdelkader Rahal et Tayebi Tayeb. 1968, Zoubir fait partie d'un autre orchestre : celui de Blaoui Lahouari où on pouvait trouver Hamdi Hammani, Boutlèlis Mokkadem, Bend'hiba le violoniste, Hadjouti Boualem. Sous la direction de la RTA de la cité Perret. 1969, contrat avec le TNA d'Alger pour une année d'activités artistiques. Décembre 1969, retour aux studios régionaux de la RTA (cité Perret). En 1970, Belaoui Houari était subrepticement parti au Japon.

Rahal Zoubir le remplaça et donna sa première chanson Outroukini (Laisse-moi) du parolier Jaroua Allaoua Wahby. Un poème publié par un journal régional constantinois qui avait plu à Zoubir. Première chanson de Rahal Zoubir.

Cela encouragea Zoubir à enchaîner avec Sawwah (touriste) que nous retrouvons aux archives de la Radio-Télévision de l'époque. Parmi les musiciens qui enregistrèrent cette chanson "filmée", le grand cithariste (qanounji) oriental Sayed Rajab et le violoniste égyptien Mohamed Mustapha.

Le début de la carrière de Rahal Zoubir était en train de se dessiner. Ghir sameh ourouh composée pour le chanteur Amar Wahid suivie d'une musique de film. De 1970 à 1973 le nom de Rahal s'évapore à Oran. Période creuse où il resta à Alger pour travailler de temps à autre au TNA (théâtre national algerien) sans composer.

En 1973, Rahal composa Essaâ sur des paroles de Amar Blili et Saâdi b'sadya sur des paroles de Saim el hadj, Dima enty hia dima enti sur des paroles de Tammouh Abdellah. La longue gestation des créations de Zoubir donnait enfin une myriade de mélodies Qualbi Majrouh de Berriah, Irjiî de Tammouh. 1974 fut une année fructueuse : Kane youm rabiî kane (c'était un jours de printemps) de Saim. Ghar el h'lal men del gh'zal et Rah makhalla ôunouanou ainsi que Sir ouine ma touride de Saim el hadj. Cette même année 1974 où Rahal Zoubir composa la musique du film La victime de Zakaria. Et d'autres titres qu'on ne saurait citer tous en détail.



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