C’est donc tout logiquement qu’en 1995, elle intègre la chorale de la Radio algérienne, pour être initiée, deux années durant à des exercices vocaux, en apprenant les mouachahates al arabia. Elle travaille ensuite a la radio algérienne comme couriste pendant sept longues années, cette formation vocale lors des galas ou soirées. Toutefois, Esma ne veut pas se contenter que de cela, au contraire, elle veut exploiter ce trop plein d’ énergie qui bouillonne en elle. Elle se lance alors dans la réalisation de son premier album qui sort en 2002, avec pour titre locomotive «Ma tahetch Biya». Les passionnés de chants algérois adhèrent entièrement à son style, si clair et si léger.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, elle a fait une formation au théâtre pendant 9 moi. nous confiera-t-elle. C’est, en fait, le regretté Djamel Fezzaz qui viendra mettre tout ce talent à profit, en lui offrant un rôle dans son feuilleton «El Wassiya». Eblouissante dans son jeu, à la fois, simple et généreux, esma Djermoun verra enfin les propositions pleuvoir sur sa jeune carrière.
Elle jouera ainsi dans «Chadjarat el khold», un feuilleton de Sid Ahmed Sedjane, de même qu’on la verra dans «Nass Mlah City» 1 et 2 de Djaffar Gacem.
Le théâtre aussi lui fera les yeux doux, et cela se traduira par une collaboration de deux années avec le TNA, dans des productions théâtrales intitulées «Slimane Elouk» de Aziz Guerda, adaptation de la célèbre œuvre de Molière, en l’occurrence «Le malade imaginaire». Puis, dans «Wassiyat Dimna» de Bénaïssa.
Esma a, désormais, le vent en poupe : théâtre, chanson, comédie, spots publicitaires, tout lui réussi. Cependant, elle ne cessera de répéter que cet amour que lui porte son public qui ne cesse de la pousser à donner encore plus : «Cela m’a fait énormément plaisir et m’a donné encore plus l’envie et le courage de persévérer et de donner le meilleur de moi-même aux autres», nous expliquera-t-elle. Suivront ensuite des rôles centraux dans «Le joueur» de Djamel Fezzaz ou «El Bedhra» de Amar Tribèche. «L’impact du feuilleton El Bedhraa été extraordinaire»et EL Bedhraa 2 avec le réalisateur mohamed hazourli , avouera-t-elle d’où une ascension fulgurante de la cote de popularité de la jeune comédienne.
Multipliant les albums, les scènes et les apparitions télévisées, esma Djermoun n’en gardera pas moins, la même simplicité et le même engagement, d’abord envers ses métiers et ensuite, envers ce public qui ne cesse de la porter depuis, maintenant plus de dix longues années.
D’ailleurs, c’est avec cette modestie qu’on lui connaît qu’elle nous dira : «Je remercie mes admirateurs de m’apprécier autant et moi, de mon côté, je fais toujours de mon mieux pour mériter la confiance qu’ils m’accordent
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/08/2014
Posté par : Slash