1- Naissance et jeunesse Mohamed Salah Ben Djelloul naquit en 1896 au sein d'une famille aisée, à Constantine où il effectua ses études primaires. Il se rendit ensuite à Paris pour poursuivre ses études et s'inscrivit à la faculté de médecine. Il obtint son diplôme en 1924 et entama sa carrière de médecin à Alger.
2- Activité politique Ben Djelloul entama son activité politique au cours des années vingt en devenant conseiller municipal. Dès le départ, il apparut comme le défenseur de l'élite intellectuelle puisqu'il était issu d'une famille aisée et avait effectué des études supérieures en langue française.
Au début de son activité politique, il montra des penchants pour les idées réformistes de l'Emir Khaled avant de s'orienter vers la revendication de l'assimilation en sa qualité de membre de la Fédération des Musulmans Algériens Elus qui était présidée par le Docteur Ben Touhami et regroupait la plupart des élites algériennes représentées dans les assemblées élues à l'instar de Ferhat Abbès, Ben Djelloul…etc.
Au début des années trente, Ben Djelloul commença à émerger sur la scène politique à travers la Fédération des Musulmans Algériens Elus dont il était président ainsi que la revendication claire de l'égalité entre Algériens et Français dans tous les domaines tel que le service militaire…etc. Il publiait des articles dans le journal "at-taqadoum", organe de la Fédération.
Ben Djelloul joua un rôle dans les événements de Constantine en août 1934, de même qu'il joua un rôle essentiel dans l'organisation et la préparation du Congrès Musulman en 1936 dont il présida la délégation qui se rendit à Paris afin de présenter les revendications du Congrès.
En 1938, il créa le Rassemblement Franco-Musulman Algérien (RFMA) et conserva son poste de député privilégié après la seconde guerre mondiale.
Lors du déclenchement de la lutte de libération, il n'adopta pas une position tranchée en dépit de sa participation à la pétition signée par 61 députés après les attaques du 20 août 1955 et dans laquelle il était affirmé que la politique d'assimilation n'avait plus aucun sens.
3- Son décès Après l'indépendance, il disparut de la scène politique jusqu'à son décès en 1986 à Constantine.
CONSTANTINE a l'honneur dans la personnalité de ce audacieu homme BENDJELLOUL
rokia - architecte - constantine
10/05/2009 - 3276
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Posté Le : 03/09/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.1novembre54.com