Algérie

Biographie de Zakia Kara Terki



Biographie de Zakia Kara Terki

Née à TLEMCEN, Rue des frères ABDELDJEBBAR, au sein d'un milieu familial particulièrement acquis à la musique arabo-andalouse ; quatrième d'une famille de six enfants.
Mon père feu HASSAÏNE ABDELDJALIL, fin artiste spécialiste dans la fabrication d'instruments de musique, a été lauréat des concours du meilleur artisan algérien en 1951 et des métiers en 1952.
Le ministre du tourisme et de l'artisanat l'a honoré en Mars 1993.
fait parti (avec son frère ABDELHAMID,) de la troupe musico-theâtrale du nom de " RACHIDYA " (1948).
Mon oncle feu HASSAÏNE ABDELHAMID grand virtuose du R'BEB était chef d'orchestre de l'association GHARNATA de TLEMCEN fondée en 1964.
J'ai eu la chance de bénéficier de cet appui, dans une ville ou l'andalou avait ses racines anciennes, c'est justement dans l'ancienne capitale des ZIANIDES que ma personnalité artistique s'est forgée grâce notamment à la création En 1970 de l'orchestre du lycée Dr BENZERDJEB (TLEMCEN) sous la direction du HADJ BENKHELFAT et, de la sollicitude de monsieur BOUABDELAH ABDELGHANI, mon oncle surveillant général au lycée et président de la section musique.
Connaissant ma grande passion et l'intérêt particulier que je porte pour la musique andalouse, il m'encouragea avec l'approbation de mon père à rejoindre l'orchestre nouvellement crée.
Je fit parti pour deux raisons majeures :
Premièrement, Le censeur de l'époque avait donné instruction de n'inscrire aucune jeune fille de peur d'une mixité appréhendée à l'époque.
Mon oncle pour lui prouver le sérieux des membres aussi pour le rassurer, lui proposa l'inscription de ces deux nièces SOUAD ma sœur et moi même au coté de mon frère CHAKIB afin de garantir une conduite exemplaire.
Deuxième raison objective, le chef d'orchestre connaissant mes prédispositions décida de les fructifier.
En 1975, l'orchestre en question prendra le nom du grand virtuose du R'BEB le regretté MUSTAPHA BELKHODJA dont le coup d'archet a laissé au près de nombreux mélomanes un souvenir impérissable.
je quitte cette ville prestigieuse pour me marier en 1978, et m'installer à Alger.
Apres les premiers rudiments de la musique andalouse genre GHERNATA (TLEMCEN), je n'ai eu aucune peine à assimiler le style algérois.
De 1979 à 1981 j'ai eu toute l'attitude de profiter de la compétence de SID AHMED SERI, et de feu SID ALI BENMERABET le président de la prestigieuse société musicale EL DJAZAÏRIA EL MOSSILIA. En tant que doyenne elle représente une référence appréciée à travers tout le territoire national.
J'ai eu l'honneur de participer en tant qu'interprète soliste lors de la semaine culturelle en Syrie, (Mars 1981), en France en Septembre et en Espagne (Valence).
Parallèlement à ces représentation internationales, EL DJAZAÏRIA EL MOSSILIA participaient aux différents festivals de TLEMCEN et du MAROUF de CONSTANTINE.
Aussi, partagée entre l'éducation de ma fille YASMINA, les tâches domestiques, les répétitions, et mes inspirations légitimes, la consécration pleine et entière, ne voyant rien venir, je décide de quitter la société musicale, pour rejoindre l'ensemble d'EL FAKARDJIA (fin 1981) ou dans une ambiance aussi amicale que joyeuse, je ne tarde pas à m'épanouir aux cotés de nombreux disciples de feu ABDERRZAK FAKHARDJI, aussi, tout en suivant l'enseignement dispensé en classe supérieure par DJAÏDIR HAMIDOU, puis par HARBIT REZKI, je m'y vois confier par le secrétaire général une classe d'initiation destinée aux enfants de moins de douze ans, je m'y consacre avec passion et esprit d'abnégation.
Toujours en tant qu'interprète soliste j'ai eu le privilège de partager aux festivals nationaux et aux manifestations organisées par des ensembles culturels à travers le territoire national.
A l'étranger, dans le cadre des journées d'amitié en ex U.R.S.S. (Novembre 1984), en Espagne (Juillet 1985).
Bien que l'ensemble d'EL FAKHARDJA m'ait permis de m'épanouir, je quitte cette association suite à la deuxième crise qui secoua la société musicale.
De ces crises naquirent de nouvelles formations dont :
ES-SOUNDOUSSIA présidée par feu SID AHMED SEFLA (une très grande personnalité culturelle), L'enseignement y était dispensé par le Dr NOUREDDINE SAOUDI.
Mon passage dans cette association durera jusqu'à 1991.
1996 je décide de voler de mes propres ailes mettant abreuvée aux meilleures sources, je constitue mon propre orchestre ; mon répertoire est constitué de l'art andalou : la NOUBA avec toute sa rigueur dans l'interprétation des modes, le HAOUZI est l'AROUBI entrant dans la catégorie des chants populaires .


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