Au milieu du xve siècle, ce religieux de lignée princière, descendant des Idrissides, quitta Fès, sa ville natale, alors capitale du Maroc, pour s'installer dans les environs de Zemmora près de Relizane dans l'ouest de l'Algérie. Quarante de ses disciples quittèrent leur Maroc natal et l'accompagnèrent.
Sidi Harrat Benaïssa El Idrissi El Hassani, de son vrai nom Mohamed Ibn Aïssa, enseigna le Coran à près de cinq cents étudiants coraniques[réf. nécessaire].
Il épousa une autochtone nommée Djezia de la tribu des Mehal, une tribu qui occupe jusqu'à aujourd'hui la plaine de Relizane dans l'ouest algérien[réf. nécessaire].
Ses descendants, les Hararta, fondateurs de Zemmora, capitale des Flita, au sud-est de Relizane, se sont répandus au gré des guerres et conflits mais aussi au gré des famines ou en quête de savoir à travers toute l'Algérie dont certains vivent encore à Ghazaouet près de Tlemcen, Dellys en Kabylie et dans les environs de Chlef, Aïn Defla et Mostaganem[réf. nécessaire].
Sidi Harrat mourut à un âge très avancé, à quatre-vingts ans passés, dit-on[évasif]. Son mausolée se trouve au même endroit, à El Ksiba, située à 4 km environs à l'ouest de Zemmora, là où il a échoué en quête de quiétude
Posté Le : 03/10/2017
Posté par : patrimoinealgerie