Algérie - Mohammed Ben El-Abbès El Eubbady

Biographie de Mohammed Ben El-Abbès El Eubbady



MOHAMMED BEN EL-ABBÈS BEN MOHAMMED BEN IÇA EL-EUBBADY (d'El-Eubbed)
Il naquit à Tlemcen et est plus connu sous le nom d'lbn El Abbès. Certain auteur en parle ainsi : « c’est le savantissime imam, l’érudit versé dans toutes les branches de la science, le modèle à suivre, l'argument, le pieux muphti,l’homme doué d'une mémoire solide, la source des bénédictions célestes.
Dans la relation de son voyage d’etudes, El Qalaçady dit ceci : « c’etait un imam et un jurisconsulte très versé dans les sciences »
En parlant de ce cheikh, El Mazouny s’exprime dans ces termes : « c’est notre professeur, l'imam doué d'une mémoire
solide, l'élite des hommes, Abou Abdallah Ibn El-Abbès. » Le prédicateur Ibn Merzouq, l'arrière-petit-fils, dit : « C'est
notre cheikh et professeur, le savant absolu, l'illustre et célèbre imam, le seigneur Abou Abdallah Ibn El-Abbès. »
On lit dans la Fihriça (Index) d'lbn Ghazi, dans la notice que celui-ci a consacrée à son professeur Abdallah El-Ouriadjly, les renseignements suivants : « Parmi les professeurs dont j'ai été le disciple, dit El-Outiadjly, il faut compter le savant accompli Abou Abdallah Ibn El Abbès. J’ai étudié sous sa direction une bonne portion du commentaire du Teshil par l’auteur même de cet ouvrage (Ibn Malik), et une partie du Djomal d’El Khounedy.

Je lui ai entendu expliquer les questions les plus importantes de la jurisprudence et j'ai reconnu que c'était un puits de science. »
Dans son livre intitulé El-kounnacha (le Registre), le cheikh Zerrouq dit ceci : « Il a été le professeur des professeurs de son époque, à Tlemcen. »
En un mot, il fut l'un des professeurs les plus illustres de Tlemcen, l'un des puits de science de cette ville. Il eut un grand nombre de disciples, tels que : le bafidh Et-Tenessy, Ibn Merzouq El Kafif (l'aveugle), le cheikh Es-Senousi, le savant Ibn Zekry, El-Mazouny, El-Ouenchericy, Ibn Saad, le prédicateur Ibn Merzouq Hafid El-Ilafid (l'arrière-petit-fils), et autres savants.
On lui doit plusieurs ouvrages, parmi lesquels il convient de citer :
1° Un commentaire sur la Lamiyat-el-af'al (Poème en lam sur les verbes, par Ibn Malik) ;
2° Un autre commentaire sur le Djomal d'El-KhounedjY;
3° Un opuscule en un cahier, intitulé : L'anse solide pour laver les prophôtes de l'accusation d'imposture.
Il est aussi l'auteur d'une foule de fetouas qu'El-Mazouny et El-Ouenchericy ont recueillies en grande partie. II mourut de la peste, vers la fin de l'année 871 (inc. 13 sont 1466), et fut inhumé à El-Eubbed (1).


Note

1 Cette notice biographique est extraite du Neïl el-ibtihadj, p. 336.




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