Biographie de Mohamed El Habib MANSOURI

Mohamed El Habib MANSOURI est né le 23 Mars 1964 à Oran
Son apprentissage de la musique Arabo-andalouse a débuté à l’âge de 12 ans au sein du nid familial grâce à son frère Abdelhafid qui faisait partie de l’association « Nassim El Andalous » d’Oran.
En 1977 et 1978, il fit partie du groupe andalou, du collège « Cherfaoui Ali » en jouant la derbouka, un instrument de percussion dit communément « Mizane ».
Quelque temps après, Mohamed El Habib intégra l’association « El Mansourah » avec laquelle il participa en 1979, au festival de la musique andalouse à Tlemcen. Pour mener à bien ses études du secondaire, il fut dans l’obligation d’interrompre sa passion.
En 1983, il reprit la musique andalouse avec la prestigieuse association « Nassim El Andalous » en intégrant directement l’orchestre sénior qui était dirigé avec rigueur par le grand maître feu Mohamed Amine Mesli, ce dernier lui apprit maintes facettes de l’art El Andaloussi, notamment, le perfectionnement des morceaux difficiles tels que les M’saddars, les B’tayhis et les istikhbarates.
Avec cette association, il fit de nombreuses représentations au niveau national et international, où le plus souvent, il interprétait en solo vocal, non seulement des morceaux de noubats, mais aussi des hawzis, ainsi que des istikhbarets et des Kadriats, sans compter des solos instrumentaux avec la kouitra, instrument traditionnel de la musique andalouse.

Plusieurs participations à des concerts, festivals et autres manifestations culturelles ont enrichies la carrière de Mohamed El Habib MANSOURI, parmi elles :
En 1985 : 1er prix au printemps musical d’Alger
En 1986 : Invitation par l’UNESCO à Paris
En 1988 à 1992 : 1er prix au printemps musical d’Alger
En 1993 : - Avec l’association FES-SAISS, organisation de l’hommage à Hadj Abdelkrim Raïs et à Cheikh Redouane Ben Sari à Fès (Maroc)
- participation au festival des cerises à Sefrou (Maroc)
En1994, l’évènement le plus marquant dans sa carrière artistique, fut sa participation au concert donné à l’Opéra national de Paris (Opéra Garnier) où il interpréta en solo un istikhbar « Raml el maya » ainsi qu’un Btayhi (morceau de la nouba).
A cette même époque, il participa à l’enregistrement de deux Albums.
Le premier avec OCORA, Radio France (Anthologie de la musique arabo-andalouse, vol. 3) sur la nouba Sika où il interpréta en solo un b’tayhi (Hibbi elladi), un insiraf (Tebbaât rouhi hawaha) et une kadria (Win ensébek).
Le deuxième Album fut enregistré à Paris avec AL-SUR (Média 7) sur des extraits de la nouba H’sine et Hawzi dans lequel il interpréta un istikhbar Raml el maya.
En 1996 et en 2000, la participation de Mohamed El Habib MANSOURI et le groupe constitué par le grand maître Amine Mesli, eurent un tel succès aux festivals de la musique ancienne non-occidentale à Utrecht (Pays-Bas), qu’ils furent invité en 2002 pour une tournée dans plusieurs villes des Pays-Bas et de la Belgique.
Depuis 1995 : se sont succédées les participations aux festival international de la musique andalouse et de la musique ancienne à Tlemcen (2011), Andaloussiates à Alger (2010 et 2011) ainsi que d’autres manifestations à Alger.
En 2011, Mohamed El Habib MANSOURI réalisa son premier album dans le genre panégyrique (Medh) avec trois parties dont une nouba zidane. Il a été aussi l’invité de différentes chaines radio (Alger chaine 3 dans l’émission voix d’Algérie, radio Tlemcen, Radio el bouleida de Blida et radio El Bahia d’Oran) et à la télévision algérienne dans l’émission « Sabah el khir ».
En 2012, tournée dans l'ouest algérien (Tlemcen, Ain temouchent, Oran et Sidi Belabess). Concert à Oran avec l'orchestre régional de Tlemcen.