1- Son parcours L'un des jeunes dirigeants du Mouvement pour le Triomphe pour les Libertés Démocratiques et l'un des premiers chefs de l'Organisation Spéciale paramilitaire fondée en février 1947, il fut un militant irréprochable aux positions inébranlables.
Né à Alger le 03 novembre 1924, il effectua ses études dans les écoles françaises et fut employé dans les services de l'administration des affaires musulmanes au Gouvernement Général français à Alger.
En 1943, il s'engagea dans les rangs du Parti du Peuple Algérien et réussit, grâce à sa fonction administrative, à communiquer à la direction du parti de nombreux documents de la plus haute importance. Grâce à cela, il accéda très rapidement à la direction du Parti du Peuple et participa à la parution des journaux clandestins du parti tel que el watan (la patrie) dont le premier numéro parut en janvier 1944.
Lorsque la direction du parti prit, en mai 1945, la décision d'étendre le mouvement révolutionnaire, Belouizdad fut l'un des premiers membres dirigeants et devint l'objet de poursuites par la police coloniale. Ceci l'amena à se réfugier dans le département de Constantine où il organisa la fédération du parti après les massacres du 08 mai 1945 avec l'aide du militant Aouati Brahim.
Ses efforts déployés dans le militantisme lui permirent de devenir membre du bureau politique du Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques lors du congrès tenu en février 1947.
Il prit contact avec le militant Rekimi Djilali pour mettre en place les structures de l'Organisation Spéciale à Alger et désigna un groupe d'experts dans les affaires militaires dans les régions de Chlef, Oran et Constantine dont les plus éminents sont Ahmed Ben Bella, El Hadj Djilali, Aït Ahmed, Boudiaf et Mohamed Marouk.
Au cours de sa maladie, Aït Ahmed lui succéda à la tête de l'Organisation Spéciale mais sa maladie pulmonaire s'aggrava et il décéda le 14/01/1952.
hhhh
soualem & ahlem - maitre - algé centre, Algérie
26/01/2016 - 292165
le président Ben Bella avait demandé à sa descente d'avion en rentrant en Algérie en 1990 après l'emprisonnement et l’exil d'être dirigé directement au cimetière de Sidi M Hamed ou il s'est recueilli sur la tombe de Mohamed Belouizdad. Ce geste constitue un témoignage de reconnaissance de l'oeuvre entreprise par cet homme qui a semé les premiers germes de la révolution dés le début des années 50. Je voudrais entrer en contact avec un de ses proches pour saluer en lui la mémoire de Si Mohamed Belouizdad
HAMZAOUI Aoun - Alger, Algérie
14/01/2013 - 62299
Plus Fort...Plus Haut...Plus Loin...
Khaled 11 - Belouizdad
16/05/2009 - 3349
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Posté Le : 03/09/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.1novembre54.com