(1933-1985). Chef d’orchestre, arrangeur et compositeur. Né le 9 mai 1933 à Alger. Premier prix d’harmonie du conservatoire d’Alger et deuxième prix de direction d’orchestre en 1966, Boudjemâa Merzak avait dès cette année entrepris un travail d’orchestration de la musique andalouse ; travail pour lequel il avait voulu soutenir la ligne mélodique par un fond sonore qui lui était harmonisé. Il pouvait tout aussi bien diriger l’exécution de Mouwachahate d’une pureté toute orientale que des improvisations sur un thème Charlie Mingus. Il était ouvert à tous les courants et singulièrement au Jazz. Ce n’était pas une fantaisie de jeunesse mais un choix d’expression où se cristallisait son gout pour les formes nouvelles. Cette ouverture d’esprit l’avait amené à faire de la musique de film : Le silence des cendres et Patrouille à l’Est d’Amar Laskri, L’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi, entre autres. Très connu des téléspectateurs pour avoir dirigé pendant longtemps l’orchestre moderne de la RTA, il a vécu les dernières années de sa vie en France où il a travaillé au sein de l’Amicale des Algériens en Europe en qualité de conseiller artistique du département culturel. Il avait obtenu la médaille d’or du premier festival culturel panafricain d’Alger, en 1969, pour ses compositions et arrangements musicaux. Il mourut le jeudi 21 novembre 1985 à Paris des suites d’un cancer et repose au cimetière musulman de Bobigny (France).
Bien pour la biographie.
Dommage que la photo ne soit pas celle de mon père, Merzak Boudjemia
boudjemia Dalil - les lilas, France
31/05/2012 - 33192
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Posté Le : 20/10/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.