Né un soir de Janvier 1965 à Alger, dans le quartier d'Hussein Deï, c'est en France que Karim Albert Kook, venu chercher les soins nécessaires à une maladie qui aura raison de sa mobilité, passe son enfance. A l'aube de ses 9 ans, il découvre les Rolling Stones, les Beatles et l'incontournable Jimi Hendrix. Cadeau magique et décisif : la guitare que lui offre alors son frère déterminera sa destinée. Karim, déja imprégné par le blues, sent alors que la musique (sans limitation de genre) sera sa voie.
A peine 16 ans et les rencontres vont s'enchainer. D'abord Jerry Cooper complice de Fela, puis lors de jams parisiennes, David Koven compagnon des premières heures, Bill Thomas, Patrick Verbeke, Amar Sundy, Paul Orta, Peter Nathanson, Bernard et bien sûr, Luther Allison; autant d'artistes qui apparaitront sur ses premières réalisations. Viennent alors les grandes salles, notamment le Palais des Congrès en première partie de Popa Chubby et de B.B. King.
Années apres années, la musique de Karim se rapproche de ses racine et du Mahgreb. Le team Kook-Koven décide alors de travailler de concert en faisant appel à des invités de choix tel que Fatah Benlala de l'O.N.B.
Si le voyage est long de Hussein Deï à Barbès, le trait d'union entre ces deux villes est assurément musical. World signifie monde et celui de Karim Albert Kook est aussi vaste que les sonorités évoquées dans ce Barbès City Limit Blues. Des chansons à l'âme bluesy pour une transe sortie des mille et une nuits, dédiée à l'Afrique dans son ensemble.
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Posté Le : 19/11/2007
Posté par : nassima-v
Source : www.karimalbertkook.com