Biographie de Hassen Kaouane
Nous recherchons des informations sur ce chanteur.
Hacène KAOUANE (alias Nacereddine pour les intimes) que je connaissais bien parce que c'était un excellent ami est une personne sage et affable, un très bon enfant de famille et un homme à principes. Il était très beau garçon et il ressemblait à l’acteur Tony Curtis. Il avait mon âge (il est né le 10 juin 1955 à Kouba), il est originaire d'Azzafoun, si je ne me trompe pas mais je sais que c'est en authentique enfant de Kouba et il est mort le 22 février 1995, à l'âge de 40 ans dans des circonstances tragiques sur lesquels, je préfère ne pas m'étaler là dessus.
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C'était une personne correcte, très sage, poli et très instruit. il a connu une carrière très courte (il a brusquement mis fin à une carrière prometteuse au cours de l'année 1980 pour des considérations religieuses) Cependant, même si sa carrière a été très courte (6 ou 7 années tout au plus), elle a néanmoins été très riche puisqu'il anima plusieurs fêtes et des galas un peu partout sur le territoire national et en France et réalisé d'excellents enregistrement à la télévision. Il avait un nombreux et fidèle public de connaisseurs composé aussi bien de personnes âgées que de jeunes mélomanes.
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Malgré son très jeune âge, il était tellement talentueux qu'il a été accompagné par les plus prestigieux musiciens châabi de l'époque tels Boudjemâa Fergane, Naguib, El Hadj Boukema, Abderahmane Zemerli -Manou), Hama Mabrouk, Abdelkader Belhadj, Mohamed Tailleur, Ahmed Chemini, Mouhouche, Brahim Gaoua, Rezki Major, Mohamed Arguez et tant d'autres.
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Ce talentueux artiste avait percé rapidement grâce à son talent et à sa compétence et il était promu à une riche et grande carrière avant son interruption.
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il n'est pas l'élève de El Hadj M'Hamed El Anka comme beaucoup le pensent, c'est un amoureux de la musique châabi, un génie autodidacte et un surdoué qui a su le mieux imiter le Cardinal autant dans la voix que dans l'instrumentation vu qu’il avait une touche digne de Omar Mekraza, le phoenix du châabi et une voix forte virile et marbrée et avec son inimitable khana (touche) de la tnegnhigha (nasillement), il a imité l'illustre Cardinal El Anka bien mieux que l'ensemble des élèves du Cheikh même les plus anciens. Ce qui pouvait faire de lui le digne dauphin du maître du châabi et de la musique algérienne en général.
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Je l'estimais énormément pour ses qualités d'homme et je respect absolument son choix de mettre fin fin à sa carrière et je garde d'excellents et impérissables souvenirs de ce jeune pétri de classe? Que Dieu ait son âme et qu'il lui accorde Son vaste et vert paradis.
A souligner et cela est vérifiable et peut être confirmé auprès de sa famille, ses amis, et les voisins de son quartier (il habitait au quartier Haloufa, face au Lycée Hamia à côté du Bâtiment Blanc à Kouba) que suite à son retrait de la musique, Hacène Kaouane a distribué aux pauvres toute sa fortune amassée durant sa courte carrière sans laisser un seul centime de côté sur l'agent qu'il a gagné en tant qu'artiste.
Il a racheté toutes les cassettes chez les disquaires de l'époque et a récupéré ou acheté ses cassettes de lui chez ses amis et les enfants de son quartier pour les détruire de ses propres mains
Il s'est rendu à l'ENTV (ex : RTA) pour les inviter à ne plus passer ses enregistrements à la télévision ou à la radio et ila demandé à les racheter en abandonnant ses droits d'auteur, sans aucune contre-partie financière ou autre.
Et par la suite, il a travaillé comme ouvrier boulanger à Kouba pour gagner son salaire à la sueur de son front et à la force de ses bras avec l'aide du Tout-Puissant, le Maître des Univers, celui qui voit tout et enregistre tout et auquel rien n'échappe des actes, des écrits, des paroles et des intentions des hommes et de toutes ses créatures.
Je dis cela par devoir de mémoire devant Dieu et les hommes suivant la sentence d'un grand Chahid de la cause nationale, Didouche Mourad qui avait laissé cette célèbre citation : "Si nous venons à mourir, défendez nos mémoires".
Notre frère bien-aimé Hacène Kaouane était un monument de la chanson non seulement Châabi mais de toute la musique algérienne. Avoir un tel gosier et une aussi forte voix à cet âge (à peine 25 ans) et phénoménal. C'est un des plus grands interprètes musicaux que l'Algérie a connu et je sais de quoi je parle là. Que Dieu ait son âme.
C'était un homme avec un grand "H" et à chaque fois que je l'écoute, j'ai la chair de poule, la gorge serrée, le cœur douloureux et les larmes au yeux. Ça n'a rien à avoir avec les bricoleurs actuels. Repose en paix Hacène, on te t'oubliera jamais et on fera tout pour que les jeunes te connaissent et pour que les pourritures ne salissent pas ta mémoire aussi blanche et pure que la neige des glaciers.
De toutes manières, quoiqu'on dise sur Hacène KAOUANE, ça ne changera rien quant à mon appréciation sur cette personne d'une grande redjla, dune grande noblesse , d'une grande dignité et d'une piété forte et saine et sincère de l'avis de tous ceux qui l'ont connu même quand il était dans le fen, il était propre sur tous les plans.
Je déclare cette vérité devant Dieu Tout-Puissant et les hommes, c'était un fils de bonne famille et s'il avait poursuivi sa carrière, il aurait relancé la musique châabi et il se serait classé parmi la crème des chouyoukhs de ce grand art qu'est la musique châabi, cela est indéniable...
Gloire aux hommes pieux, aux hommes sages, ceux qui craignent Dieu et le jour du jugement dernier, gloire à nos martyrs et gloire à nos cheikhs que Dieu les agréent et leur accorde une place en Son vaste paradis auprès des Prophètes et des êtres de bien, les hommes saints et femmes saintes. Amen !
Serge Prilias - Directeur central - Alger, Algérie
25/11/2017 - 363447
Etant tombé par hasard sur cette page,et ayant bien connu Hassen(Allah yerrahmou),je tiens à apporter mon petit témoignage. .Tous ceux qui l'ont connu,et ils sont unanimes,lui reconnaissent sa probité,son humanisme et sa gentillesse.Quand il a décidé d'arreter de chanter,(et il l'a fait au summum de sa gloire),c'était par simple conviction religieuse et non par calcul politique.Tout son argent amassé auparavent dans le chant,il l'a distribué à des familles pauvres dans la discrétion la plus totale,et si nous le savons,nous Koubéens,c'est grace aux témoignages de ces memes familles. D'ailleurs,pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille,(lui qui était demandé pourtant de partout pour se produire dans des fetes,moyennant de fortes sommes d'argent),Il s'est fait embaucher dans une minuscule boutique,comme vendeur de petits carrés de pizza et de garantita.Il refusait toute aide financière de ses nombreux fans fortunés.TOUT CELA ,POUR VOUS DIRE L'HUMILITE ET LA GRANDEUR D'AME DE CET HOMME,MORT A LA FLEUR DE L'AGE.Avant de terminer,je me dois de signaler aux amateurs de chaabi ,que HADJ M'HAMED EL ANKA,de son vivant,n'a autorisé son fameux orchestre à jouer qu'avec HASSAN KAOUANE,qui était pourtant, le plus jeune postulant à sa succession.Reconnaissance du MAITRE oblige!
Aouadj Djamel - Dessinateur - Alger, Algérie
22/11/2014 - 223094
A YAZID, J'ai rarement lu un témoignage aussi boleversant sur une amitiée rompue par des apprentis sorciers,c'est trés émouvant et si je crois ce que j'entends ,il est symptomatique de plusieurs jeunes algériens.....combien de rossignols algériens se sont retrouvés couteau à la main (abondonnant la vie) et mettant fin à celle des autres....le FIS pour cela a une responsabilité et une culpabilité étèrnelle, même s'il n'est pas le seul,certainement pas.
hacene - EMPLOYE - geneve
14/11/2013 - 147510
laissez les morts tranquilles il ni y'a que dieu le seigneur des cieux et de la terres qui peut le faire alors s'il vous plait laissez les mort et ad3iw lahoum bierrahma salam alikoum
baoun abdelmalek - directeur de vente import éxport - kouba, Algérie
28/11/2012 - 47489
salam alaykoum, hassen kaouan restera toujours dans nos cœur et toujours apprécié a ca vraie valeur ALLAH YRAHMOU .ton témoignage est très touchant yazid et rassure toi mon frere hassen kaouan est un homme qui a renoncé au plaisir de la vie parce que il ne pouvais supporté de voir des malheureux innocent ce faire massacré et assassiné et il c rebellé sur le système de l'époque chose qui lui couta la vie et pour nous tous hassen ALLAH YRAHMOU est un martyr et un exemple
mounir - alger, Algérie
12/04/2011 - 13502
salut a tous etant moi un fan fou du chaabi je voulais savoir que c'est t-il vraiment arrive un un tel artiste que dieu ai son ame'allh yerhmou) je vous remerçi vivement et sachez mosieur que l'etre humain est plein de secret...... merçi
karim karim - veterinaire - oran
04/03/2009 - 2772
Hassen kaouane est mort , c'était un ecellent chanteur chaabi, en cherchant sur le net j'ai trouvé le papier d'un ami qui lui rendait hommage ,trés émouvant sur son blog: http://baroud.dzblog.com/article-181917.html HASSEN...l'ami de toujours ! En me remémorant perplexe, par ce vendredi 16 ramadhan, les images d'un des "idéologues" du FIS- la barbe taillée soigneusement et le costume coupé sur mesure- lors de son retour en Algerie après un "exil" doré en Allemagne, j'ai eu une pensée peinée pour Hassen un ami de collège qui a terminé lui son exil intérieur au fond d'un trou. Ainsi, Rabah Kebir le porte parole du FIS à l'étranger a été reçu avec faste et déférence dans les salons feutrés de la république et a pu goûter aux joies des conférences de presse sous les lambris de l'état reconciliateur. C’est la cas , entre autres, d'un ancien ami de classe, Hassen Kaouane pour ne pas le nommer. "Petit" gars de Kouba, espiègle, l'oeil vif, intelligent et la bouille entreprenante. Ce dernier, a eu un parcours moins glorieux que bon nombre de seigneurs de "guerre", qui se retrouvent aujourd'hui avec la complicité du régime à compter leurs fortunes entasser soigneusement dans des sachets poubelles (non recyclables) pendant les années noires d'une manipulation bien orchestrée. Nos chemins se sont séparés après le cycle moyen mais j'ai appris plus tard que la manipulation latente qui couvait dans le pays l'avait transformé en "zombie" complètement paumé. Lui l'amoureux de vie, excellent chanteur châabi, qui a eu même son heure de gloire après des enregistrements à la télé, a fini par briser sa mandoline , intoxiqué par les prêches incendiaires des imams autoproclamés que le régime de l'époque avait cautionné pour des motifs bassement politique. Sa fin fût inéluctable, arrêté, torturé de façon indécente, puis condamné à dix ans de prison, il termina sa vie dans la cour de la prison de Serkadji tué par l'assaut des policiers après la mutinerie de 1995. C'est du reste, le scénario classique de tous les crédules seconds et troisièmes "couteaux" qui ont pris au pied de la lettre les paroles des discours chaotiques des névrotiques gourous de l'époque. Je n'ai nullement ici l'intention de justifier ses positions ou essayer de lui donner raison ou encore moins le blâmer quant à sa dérive "spirituelle" car je n'en ai ni le droit, ni la compétence ni encore moins tous les éléments en main pour analyser son parcours. Mais deux faits resteront gravés dans ma mémoire. D'abord pendant nos années d'insouciance lors des heures de permanences il se transformait magiquement en un "El Anka" en herbe tambourinant de toutes ses forces sur son pupitre évasion. Chantant ces longues quacidates châabi qui magnifiaient l'amour des femmes, les plaisirs de l'ivresse et la joie d'être en vie. Le second souvenir, plus pathétique remonte à plus de 15 ans. Dans mes errances nocturnes, je l'ai croisé un soir, la barbe hirsute, le kamis étendard et le regard changé. Dans la nuit noire et malgré mon état de d'ébriété avancée, il m'avait reconnu s'avança vers moi pour me saluer timidement mais trés chaleureusement et pas du tout moralisateur. L'ayant reconnu et pour le taquiner je lui avait lancé: "Hassen où est ton regard lumineux d'antant tu ressembles à un chitane (diable)". Sans un mot, Il me décrocha un sourire révélateur comme pour me dire qu'il était lui même dépassé par les évènements de sa vie. On s'est quitté sur ces entrefaites, apprenant plus tard que sa nuit à lui n'avait pas vu l'aube de la "réconciliation", où tous les apprentis sorciers des deux bords ont retrouvé les joies et les fastes de la vie. Effaçant d'un trait de plume, leurs responsabilités dans la mort de milliers d'inconscients et d'innocents et faisant d'eux des hommes du dialogue et partenaires incontournables pour les "projets de l'Algerie de demain"!? Ah!...Si Hassen savait....?!!! Paix à ton âme l'ami d'une époque...de toujours !
yazid - alger
21/12/2007 - 707
Serge Prilias - Directeur central - Alger, Algérie
25/11/2017 - 363447
Etant tombé par hasard sur cette page,et ayant bien connu Hassen(Allah yerrahmou),je tiens à apporter mon petit témoignage. .Tous ceux qui l'ont connu,et ils sont unanimes,lui reconnaissent sa probité,son humanisme et sa gentillesse.Quand il a décidé d'arreter de chanter,(et il l'a fait au summum de sa gloire),c'était par simple conviction religieuse et non par calcul politique.Tout son argent amassé auparavent dans le chant,il l'a distribué à des familles pauvres dans la discrétion la plus totale,et si nous le savons,nous Koubéens,c'est grace aux témoignages de ces memes familles. D'ailleurs,pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille,(lui qui était demandé pourtant de partout pour se produire dans des fetes,moyennant de fortes sommes d'argent),Il s'est fait embaucher dans une minuscule boutique,comme vendeur de petits carrés de pizza et de garantita.Il refusait toute aide financière de ses nombreux fans fortunés.TOUT CELA ,POUR VOUS DIRE L'HUMILITE ET LA GRANDEUR D'AME DE CET HOMME,MORT A LA FLEUR DE L'AGE.Avant de terminer,je me dois de signaler aux amateurs de chaabi ,que HADJ M'HAMED EL ANKA,de son vivant,n'a autorisé son fameux orchestre à jouer qu'avec HASSAN KAOUANE,qui était pourtant, le plus jeune postulant à sa succession.Reconnaissance du MAITRE oblige!
Aouadj Djamel - Dessinateur - Alger, Algérie
22/11/2014 - 223094
A YAZID, J'ai rarement lu un témoignage aussi boleversant sur une amitiée rompue par des apprentis sorciers,c'est trés émouvant et si je crois ce que j'entends ,il est symptomatique de plusieurs jeunes algériens.....combien de rossignols algériens se sont retrouvés couteau à la main (abondonnant la vie) et mettant fin à celle des autres....le FIS pour cela a une responsabilité et une culpabilité étèrnelle, même s'il n'est pas le seul,certainement pas.
hacene - EMPLOYE - geneve
14/11/2013 - 147510
laissez les morts tranquilles il ni y'a que dieu le seigneur des cieux et de la terres qui peut le faire alors s'il vous plait laissez les mort et ad3iw lahoum bierrahma salam alikoum
baoun abdelmalek - directeur de vente import éxport - kouba, Algérie
28/11/2012 - 47489
salam alaykoum, hassen kaouan restera toujours dans nos cœur et toujours apprécié a ca vraie valeur ALLAH YRAHMOU .ton témoignage est très touchant yazid et rassure toi mon frere hassen kaouan est un homme qui a renoncé au plaisir de la vie parce que il ne pouvais supporté de voir des malheureux innocent ce faire massacré et assassiné et il c rebellé sur le système de l'époque chose qui lui couta la vie et pour nous tous hassen ALLAH YRAHMOU est un martyr et un exemple
mounir - alger, Algérie
12/04/2011 - 13502
salut a tous etant moi un fan fou du chaabi je voulais savoir que c'est t-il vraiment arrive un un tel artiste que dieu ai son ame'allh yerhmou) je vous remerçi vivement et sachez mosieur que l'etre humain est plein de secret...... merçi
karim karim - veterinaire - oran
04/03/2009 - 2772
Hassen kaouane est mort , c'était un ecellent chanteur chaabi, en cherchant sur le net j'ai trouvé le papier d'un ami qui lui rendait hommage ,trés émouvant sur son blog: http://baroud.dzblog.com/article-181917.html HASSEN...l'ami de toujours ! En me remémorant perplexe, par ce vendredi 16 ramadhan, les images d'un des "idéologues" du FIS- la barbe taillée soigneusement et le costume coupé sur mesure- lors de son retour en Algerie après un "exil" doré en Allemagne, j'ai eu une pensée peinée pour Hassen un ami de collège qui a terminé lui son exil intérieur au fond d'un trou. Ainsi, Rabah Kebir le porte parole du FIS à l'étranger a été reçu avec faste et déférence dans les salons feutrés de la république et a pu goûter aux joies des conférences de presse sous les lambris de l'état reconciliateur. C’est la cas , entre autres, d'un ancien ami de classe, Hassen Kaouane pour ne pas le nommer. "Petit" gars de Kouba, espiègle, l'oeil vif, intelligent et la bouille entreprenante. Ce dernier, a eu un parcours moins glorieux que bon nombre de seigneurs de "guerre", qui se retrouvent aujourd'hui avec la complicité du régime à compter leurs fortunes entasser soigneusement dans des sachets poubelles (non recyclables) pendant les années noires d'une manipulation bien orchestrée. Nos chemins se sont séparés après le cycle moyen mais j'ai appris plus tard que la manipulation latente qui couvait dans le pays l'avait transformé en "zombie" complètement paumé. Lui l'amoureux de vie, excellent chanteur châabi, qui a eu même son heure de gloire après des enregistrements à la télé, a fini par briser sa mandoline , intoxiqué par les prêches incendiaires des imams autoproclamés que le régime de l'époque avait cautionné pour des motifs bassement politique. Sa fin fût inéluctable, arrêté, torturé de façon indécente, puis condamné à dix ans de prison, il termina sa vie dans la cour de la prison de Serkadji tué par l'assaut des policiers après la mutinerie de 1995. C'est du reste, le scénario classique de tous les crédules seconds et troisièmes "couteaux" qui ont pris au pied de la lettre les paroles des discours chaotiques des névrotiques gourous de l'époque. Je n'ai nullement ici l'intention de justifier ses positions ou essayer de lui donner raison ou encore moins le blâmer quant à sa dérive "spirituelle" car je n'en ai ni le droit, ni la compétence ni encore moins tous les éléments en main pour analyser son parcours. Mais deux faits resteront gravés dans ma mémoire. D'abord pendant nos années d'insouciance lors des heures de permanences il se transformait magiquement en un "El Anka" en herbe tambourinant de toutes ses forces sur son pupitre évasion. Chantant ces longues quacidates châabi qui magnifiaient l'amour des femmes, les plaisirs de l'ivresse et la joie d'être en vie. Le second souvenir, plus pathétique remonte à plus de 15 ans. Dans mes errances nocturnes, je l'ai croisé un soir, la barbe hirsute, le kamis étendard et le regard changé. Dans la nuit noire et malgré mon état de d'ébriété avancée, il m'avait reconnu s'avança vers moi pour me saluer timidement mais trés chaleureusement et pas du tout moralisateur. L'ayant reconnu et pour le taquiner je lui avait lancé: "Hassen où est ton regard lumineux d'antant tu ressembles à un chitane (diable)". Sans un mot, Il me décrocha un sourire révélateur comme pour me dire qu'il était lui même dépassé par les évènements de sa vie. On s'est quitté sur ces entrefaites, apprenant plus tard que sa nuit à lui n'avait pas vu l'aube de la "réconciliation", où tous les apprentis sorciers des deux bords ont retrouvé les joies et les fastes de la vie. Effaçant d'un trait de plume, leurs responsabilités dans la mort de milliers d'inconscients et d'innocents et faisant d'eux des hommes du dialogue et partenaires incontournables pour les "projets de l'Algerie de demain"!? Ah!...Si Hassen savait....?!!! Paix à ton âme l'ami d'une époque...de toujours !
yazid - alger
21/12/2007 - 707
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Posté Le : 13/11/2007
Posté par : nassima-v