Né en 1891, en Alger, CHUKRI KHODJA correspond bien au profil des intellectuels algériens modernes de cette époque. Il est issu d’une famille de petits commerçants, et son grand-père maternel était président du Tribunal d’Alger ainsi qu’écrivain. Il est admis à la Médersa d’Alger dont il fréquente les cours jusqu’en 1922. Il est reçu au concours d’interprète judiciaire.
CHUKRI KHODJA eut une intense activité associative : il créa à Médéa, avec le Muphti Fakhar, une société d’entraide sociale, et, à
Blida, avec Djeddou, une association culturelle musulmane qui lui attira les foudres du pouvoir colonial. A la fin de sa vie, il détruisit tous ses manuscrits. Auteur d’un autre roman, Mamoun, l’ébauche d’un idéal, il meurt en 1967.
Posté Le : 05/07/2010
Posté par : nassima-v
Source : www.editionsbarzakh.dz