Dalila Mekadder naquît le 6 Mars 1965 à Alger au sein d’une famille conservatrice, issue de la ville de Tlemcen. Elle accéda au monde de la musique par des études au conservatoire d’Alger, en 1974 à l’âge de neuf ans, où elle étudia le solfège et s’initia à la musique Andalouse. Ses maîtres furent successivement Anis Mhamsadji, Mustapha Boutriche, Mamade Benchaouche et Mustapha Skandrani.
Elle donna en direct un concert, en 1980, à l’auditorium de la radio nationale -avec transmission télévisée- en interprétant la «Nouba Ghrib», accompagnée de son mentor Mustapha Skandrani ; ainsi sur les planches du Théâtre National d’Alger (TNA) pour des soirées hommage à des grands noms de la musique andalouse en compagnie de ses pairs Skandrani et Fekhardji.
En 1981, Dalila intégra l’association Fekhardjia, sous la direction de Abderezak Fekhardji et Rezki Harbit. Durant cette période, elle contribua à des représentations tant nationales qu’internationales (Russie, Espagne), accompagnant une délégation présidentielle.
En 1984, Dalila Mekadder reçût le premier prix du conservatoire d’Alger.
Elle regagna l’association Essendoussia, en 1986, sous la direction de Noureddine Saoudi, Smaïn Heni puis Naguib Kateb.
Pour des raisons sociales, elle emménagea aux Etats-Unis d’Amérique sans couper les ponts avec sa famille musicale et la musique Andalouse qu’elle servira outre-mer annuellement par des divers concerts comme au Festival international de la Nouvelle-Orléans, au Festival international de la Fayette et au Festival international de la Louisiane State University. Ici, elle rencontra Assia Djebbar et incarna un rôle de chant dans la pièce de théâtre «Femmes d’Alger dans leurs appartements».
Au cours d’une escapade d’une année à Paris en 1991, Dalila eut le privilège de croiser voire de partager le micro avec Reinette Daoud lors d’un concert privé, interprétant «Mal Hbibi Malou».
Durant tout son séjour aux USA, Dalila retourne annuellement dans son pays natal pour retrouver ses familles : biologique et artistique.
Tout en se consacrant à la musique Andalouse, elle parachève en 1997 ses études universitaires à Tulane University, en obtenant un BA en Education, lui permettant d’enseigner pendant environ sept années au palier secondaire.
Depuis 2004, Dalila rallie l’association «La Cordoba d’Alger», sous la baguette de Naguib Kateb, où elle assura avec la troupe en 2005 une série de quatre concerts en Tunisie.
Quittant les Etats-Unis d’Amérique pour les Emirats Arabes Unis (UAE), sa ferveur pour la musique arabe classique ne peut que croître en terre arabo-musulmane.
Aux UAE, elle est le porte-drapeau de la nation Algérie, promulguant par ces passages médiatiques la musique Andalouse. Elle donna deux concerts en 2006 à l’université d’El Aïn.
Elle participa, le 13 Mars 2008, au côté de Naguib Kateb au concert de la musique classique algérienne organisé au Centre Culturel de l’Université des Emirats Arabes Unis à El Aïn.
Dalila Mekadder enchaîna les interviews pour de renommées chaînes télévisées, à citer : émission «Sabahiyat» à la chaîne El Arabia du Groupe MBC le 9 mars 2008 ; émission «Ya hala» à la chaîne Rotana El Khalidjia le 16 mars 2008 ; émission «Dubaï hada essabah» à la chaîne Dubaï TV le 17 mars 2009.
L’artiste compte à son actif un album sorti en Juin 2008, portant sur une Nouba Aroubi au style de l’école algéroise, en témoignage à sa ville natale.
Cette année, Dalila Mekadder participa au Festival des Andaloussiates, organisé le mois de mai par la société Arts et Culture, où elle aura l’honneur d’assurer la soirée de Clôture, le 29 Mai 2009.
Elle vous présente ce nouvel album au style Hawzi, en hommage à ces racines tlemceniennes. Il comporte principalement un morceau intitulé «Sidi Boumediène», en mémoire du sage vénéré de la capitale des Zianides.
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Posté Le : 31/08/2014
Posté par : Slash