(1924-1986). Maître du Chaâbi.
Né à Alger le 11 Février 1924, il est originaire d’Oumadhen (Azzefoun, Tizi-ouzou). Ankaoui de formation, il fut recruté par El Hadj Moh Akli, aux côtés d’El Hadj El Anka en 1938, en qualité de percussionniste (derbouka). Sa passion pour El Anka était telle qu’il l’imitait parfaitement au point où durant beaucoup de soirées familiales, il arrivait à le remplacer entre deux refda (passages). Maître de la derbouka dziria, qu’on réchauffait en brulant du papier journal, Hadj Omar Mekraza s’est distingué par un don inné du rythme, de la précision, mais aussi de la direction d’orchetre, que lui confiait El Anka. Sn maitre cheikh Mohamed Tchoutchen le suivait régulièrement en lui prodigant des conseils de temps à autre. Les virtuoses en derbouka n’étaient pas nombreux à l’époque ; on peut citer Chaâbane Chaouche, Moh Saïd, Aliouat « mon fils », Lakhdar El Achab. Abandonnant la derbouka, Mekraza constitua sa propre formation en 1949 en s’affirmant comme cheikh. Il enregistre cinq années plus tard deux disques 45 T qu’il enregistre en 1970 chez Amouraphone. Il avait un don inné pour l’accord du mendole avec lequel il jouait. Le milieu artistique Chaâbi lui reconnait unanimement cela. C’est le seul cheikh qui a pu hériter ce secret qu’il partageait avec El Anka. Il avait interprété deux chansons kabyles à la chaine II (émission de Saïd Hilmi) vers les années 1980. Mourut le jeudi 5 mars 1986.
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Posté Le : 18/09/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.