Biographie d'Ali Farid

(1910-1981).Compositeur, interprète.
Né le 8 janvier 1910 à Bounouhboghni. Son vrai nom est Ali Khélifi. Milita très tôt au sein du PPA-MTLD. En 1951, il est expulsé de France, accusé d’avoir participé à un attentat conter un responsable de l’ORTF. Grâce à Cheikh Nordine qui lui procura une carte de la SACEM, il réussit à faire des enregistrements à la radio d’Alger Elak dont Zhar Oulach, Mis el Ghourba et Anda Telidh. Il repartit en France en 1955 et renoua avec les artistes algériens. Missoum et Abder Isker l’associent à leur émission Chanteur amateur avec Hnifa. Militant actif de la Fédération de France, il était recherché ce qui l’obligeait à se déplacer sans arrêt. A la fin de l’année 1957, on le retrouve comme membre de la troupe du FLN en tant qu’interprète. C’est de cette époque que date sa fameuse chanson Ayema Aziezen enregistrée ç Tunis et reprise par les Djounouds dans les maquis. En 1962, il enregistra quatre titres à la maison Philips et prit en gérance un restaurant à la « Rue des Coqs » qui se transformera en un relai où se retrouvaient tous les chanteurs en provenance de France. En 1964, il fut emprisonné à Berrouaghia pour avoir soutenu le FFS. A sa sortie de prison, il part en France où il exerça plusieurs métiers de fortune à Amiens. Déçu par sa vie privée (plusieurs mariages et divorces), malade et épuisé, il revient en Algérie en 1975. Il participe comme acteur dans quelques films (Limadha de B. Bakhti et Barrières de Lallem entre autres). En 1976, il dirigea avec le fils de Cheikh Nordine, pendant un an et demi, l’émission Chateurs Amateurs. Son asthme l’acheva le 18 octobre 1981 à 9 :30 à Alger.