Un film de montage remarqué L’Aube des damnés en 1965, un grand succès populaire L’Opium et le bâton, adapté de l’œuvre de Mouloud Mammeri en 1969, Ali au pays des mirages en 1978 et Le Moulin de Mr Fabre en 1983, ont achevé de faire d’Ahmed Rachedi l’une des grandes références du cinéma algérien.
Tourné en 1983 et sorti en 1986, Le Moulin de Mr Fabre est son dernier long-métrage pour le cinéma si l’on excepte l’aventure de C’était la guerre, une production franco-algérienne qui croise les regards de deux scénaristes (Commandant Azzeddine et Jean-Claude Carrière) et de deux réalisateurs (Ahmed Rachedi et Maurice Failevic) sur la guerre d’Algérie. Coproduit par France 2, C’était la guerre fut couronné du Fipa d’Or, à Biarritz en 1993.
Le Moulin de Mr Fabre se penche, quant à lui, sur les premiers "couacs" dans la gestion du pays au lendemain de l’indépendance dans une ville de l’Est algérien. A l’image de la nationalisation inutile de l’entreprise de Mr Fabre, un modeste meunier d’origine polonaise campé par Jacques Dufilho.
Le Moulin de Mr Fabre pose aussi à sa manière la question du culte de la personnalité chez les dirigeants issus du nationalisme algérien. (photo D. R.)
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Posté Le : 28/02/2008
Posté par : hichem
Source : www.algeriades.com