(Né en 1960). Compositeur et interprète de chaâbi.
Né à Mostaganem. Venu à la musique par pure vocation, il s’est initié à la guitare dès l’âge de quinze ans. Depuis toujours il s’est intéressé à la chanson algérienne avec comme prime le chaâbi algérois de Hassen Saïd et Amar El Achab, mais il ne cache pas son admiration pour Zouzou Ouahrania, Samir Maghrabi, Fadhila Dziria, Bouadjadj, Chadli Maâmar et surtout Habib Bentahar. Un peu plus tard il s’inspira aussi de Cheikh Hamada. Sous la conduite de Moulay Benkrizi, il apprend durant des années « la nouba andalouse » (Essamâa) au conservatoire El Hillal Ethakafi. Dès 1980, Ghalamallah organise ses premières soirées dans différents mariages de la ville grâce au Cheikh Ould Ali Youcef (chaâbi) qui lui a preté son mandole à chacune de ses sorties tout en lui procurant de nombreuse qacidates. En 1980, il passe à la télé dans l’émission ALhane Oua Chabab avec l’orchestre de Houari Chalabi au Qanoun. De 1982 à 1988, il a dispensé des cours de musique au Nadi El Hilal. Depuis il est devenu un chanteur assez apprécié par une certaine catégorie d’inconditionnels. Il a enregistré une cassette en 1986 avec (Li Sabah Bih Yarbah) puis une autre en 1988 à Paris. Il a essayé d’innover en s’intéressant à un chaâbi moderne. Dès le début des années 80, il avait écrit des chansonnettes suivies de sa propre composition dans le genre chaâbi, un chaâbi qui diffère de celui d’un Benachir où d’un Bouadjadj dans la mesure où ses Qacidates sont beaucoup plus rythmées. Dans son orchestre il est question de claviers électriques.
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Posté Le : 02/10/2011
Posté par : musiquealgerie
Ecrit par : Achour Cheurfi
Source : Dictionnaire des musiciens et interprètes algériens.