Algérie

Bimensuel de l'économie et de la finance "L'Eco" Contrefaçon : un fléau



Bimensuel de l'économie et de la finance
"Les ruses sont multiples. Le tout est vendre son produit, le procédé importe peu". C'est avec cette phrase que débute l'édito du no 65, du 1er au 15 mai 2013, du bimensuel de l'économie et de la finance "L'Echo", qui consacre son enquête à la contrefaçon industrielle. Tout au long des 16 pages que compte le dossier, on apprend que le volume des marchandises saisies durant les deux dernières années a augmenté de 36%, alors que leur valeur a atteint 1,41 milliard de dinars. Le défaut de facturation décelé atteint 51,7 milliards de dinars. Selon les services des douanes, la Chine est le pourvoyeur no1 des contrefaçons diverses importées par les barons de l'import-import. Les articles en provenance de l'empire du milieu représentent 95% des produits incriminés. Le port d'Alger est le premier lieu où sont saisis le plus de produits de la contrefaçon. Rien n'échappe à ce fléau. De l'électroménager à la pièce détaché en passant par les cosmétiques. Les articles contrefaits saisis par les douanes ont enregistré une progression de 36% en deux années. Dans un entretien à l'Echo, le DG des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, souligne que nous sommes envahis de produits contrefaits, c'est pour cela qu'il est temps de s'organiser et de mettre en place des laboratoires de contrôle efficaces. Selon lui, il y a actuellement une lutte contre la contrefaçon mais elle n'est pas suffisante. La revue explique qu'en conséquences d'un laxisme patent en matière de lutte contre ce fléau, les produits sont proposés à la vente non seulement sur les marchés aux puces, mais aussi par les magasins, en plein c'ur de la capitale. En plus de ce dossier sur la contrefaçon, la revue propose plusieurs articles intéressant à lire. C'est le cas de celui consacré aux agriculteurs d'El-Oued qui manquent de financement à cause des aides de l'Etat qui tardent à être attribuées. Il y a également l'entretien d'Amara Zitouni, président du conseil de la concurrence, qui parle de cette nouvelle structure. Il précise que les effets de la création du conseil de la concurrence sur le marché informel, sur le prix et sur la qualité, ne seront pas visibles du jour au lendemain, ajoutant qu'il faut un peu de temps pour que les problèmes soient clarifiés. Enfin dans sa rubrique interview du mois, l'Echo ouvre ses colonnes au ministre portugais de l'Economie, Alvaro Santos Perreira, qui précise que "l'Algérie représente pour nous un partenaire stratégique dans plusieurs domaines". Même s'il affirme que l'objectif est de faire fructifier davantage la coopération avec Sonatrach, le ministre portugais souligne que plusieurs entreprises de son pays de différents horizons sont intéressées par le développement de partenariats fructueux avec des entreprises algériennes.


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