Algérie

Bilans adoptés dans un climat tendu


Bilans adoptés dans un climat tendu
Un climat tendu a régné, hier, au niveau de la salle des conférences du stade du 5 Juillet, à l'occasion de la tenue de l'assemblée générale ordinaire (AGO) de la Fédération algérienne de judo (FAJ) que préside Messaoud Mati.Le bureau fédéral dirigeant a subi des critiques de la part de certains membres de l'AG. Ce qui n'a pas empêché, néanmoins, l'adoption des bilans, moral et financier, à une large majorité. Une AGO qui, contrairement à d'habitude, a duré toute la journée et a réuni la majorité de ses membres (73 membres présents sur les 78 qui composent l'AG). Ainsi, seules 9 personnes se sont opposées au bilan moral, alors que 2 se sont abstenues.Il y a eu moins de «réclamations» pour ce qui est du bilan financier. Aucune voix contre et une seule abstention. Ceux qui se sont exprimés, anonymement, auparavant pour contester les chiffres avancés par le BF ont préféré rester dans? l'anonymat. Parmi les voix discordantes, on compte des représentants des ligues d'Oran, d'Alger ou certains anciens responsables de la Fédération, à l'image de l'ancien DTN, Nacer Ouarab, ou bien l'ancien président Mohamed Meridja, qui s'est attardé, dans son intervention, sur la faiblesse des résultats des sélections nationales seniors, durant l'année 2013.Certains membres de l'AG ont contesté le nouveau découpage des régions quant à la compétition qui, selon eux, a été décidé sans passer par l'assemblée. Le président Mati a indiqué, dans sa réponse, qu'après l'élection du nouveau bureau, et avec l'approche des compétitions, il n'y avait pas assez de temps pour organiser une AG extraordinaire.Dans son argumentaire, celui-ci a signalé que ce nouveau découpage a touché les ligues d'Oran et de Annaba, qui couvrent chacune dix wilayas, alors que le chiffre est de 5 pour les autres. Un schéma qui, selon lui, présente des difficultés en termes de coût essentiellement, pour certaines ligues de wilaya qui sont amenées à faire de longs déplacements pour concourir. En somme, il faut dire que la sérénité ne règne pas au sein de la FAJ. Des remous sont à prévoir.


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