Algérie

BILAN DES ACCIDENTS DE LA ROUTE DES 11 MOIS DE L'ANNEE 2016



BILAN DES ACCIDENTS DE LA ROUTE DES 11 MOIS DE L'ANNEE 2016
La wilaya de Mostaganem ne semble point être épargnée par l'hécatombe routière qui endeuille des dizaines de familles et alimente les hôpitaux en centaines de blessés, dont certains seront handicapés à vie. Le bilan des accidents de l'année qui tire à sa fin, conclut qu'un accident s'enregistre tous les deux jours, un mort tous les six jours et un blessé tous les jours !Le bilan des onze premiers mois de l'année en cours, portant sur les accidents à travers les axes routiers du territoire de la wilaya, tend sérieusement à devenir des plus alarmants, face à la cinquantaine de morts, déjà enregistré et du nombre élevé de 162 accidents ayant survenus. Lors de la conférence animée par le commandant de la gendarmerie nationale, en milieu universitaire, entrant dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur la sécurité routière, le bilan établi sur les accidents survenus en 2016 ( de Janvier à Novembre) à la wilaya de Mostaganem, laisse apparaître un nombre de 162 accidents, dont 50 ont été mortels,109 ayant causé des dégâts corporels, et juste 03 ayant provoqué des dégâts matériels. Ces derniers ont été également à l'origine du décès de 59 individus, et des blessures à 351 autres personnes. Quant aux routes les plus exposées aux accidents, les chemins de wilayas demeurent les plus ciblés et où 85 accidents ont eu lieu. La fréquence des accidents selon le rapport élaboré, indique que le samedi, l'un des jours de repos demeure le plus dangereux sur le plan de la circulation routière, de par le nombre de 44 accidents ayant survenu en ce jour. Parmi les causes de la survenue des accidents, le bilan souligne que 70 accidents ont été provoqués par l'excès de vitesse qui reste le premier facteur, secondé par 26 autres accidents survenus par le manque d'inattention lors du dépassement,15 accidents par les man?uvres dangereuses, et 13 accidents par la circulation sur la voie gauche. Face à un tel bilan , dont les chiffres qui glacent le dos , il est encore temps que la société civile s'implique toute entière et davantage dans la prise en charge de la sécurité routière, qui n'est pas uniquement du ressort de la gendarmerie nationale ou de la police nationale, mais demeure une affaire de tous, pour combattre le fléau national si ravageur qu'est le terrorisme routier .


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