Bilan des accidents de la circulation pour 2006

La centième victime est un enfant de 11 ans Un dramatique accident de la circulation, survenu ce lundi aux environs de midi, vient d’ajouter une autre victime aux 99 autres déjà recensées dans le triste bilan des personnes décédées, établi pour cette année 2006. Selon les informations recueillies auprès des services de la protection civile, le tragique accident a eu lieu sur la voie express reliant Hassi Bounif à Oran, provoquant la mort d’un enfant âgé d’à peine 11 ans, percuté par un bus de marque Sonacome. L’impact a été d’une telle violence que la frêle victime B.Y. n’a pu survivre au choc. Sa dépouille a été déposée, par les soins des sapeurs pompiers, au niveau de la morgue de l’hôpital d’El Mouhguen. La mère de l’enfant qui était en convalescence a été transportée d’urgence à l’hôpital suite au choc qu’elle a subi à l’annonce de la funeste nouvelle. Cette dernière victime vient donc alourdir le triste bilan établi en cette fin d’année. C’est ainsi que les 1022 interventions effectuées durant l’année 2006, font état de 1171 blessés et 100 personnes décédées, avec un pic atteignant 13 décès durant le mois d’août. Signalons que le tronçon le plus meurtrier reste incontestablement la route nationale RN11, reliant les deux villes Oran et Mostaganem, avec un triste record de 36 victimes. L’année précédente, les routes étaient aussi dangereuses et aussi meurtrières, puisque les services de la protection civile ont enregistré pour 2005, 860 interventions durant lesquelles ont été enregistrées 896 blessés, 72 décès. Le facteur humain reste l’une des causes principales de ces tragédies, particulièrement la conduite en état d’ivresse, l’excès de vitesse, les dépassements dangereux, et le non respect du code de la route. Des campagnes permanentes et non occasionnelles pour la prévention routière, restent la meilleure forme de communication à même de permettre la réduction ou dans le meilleur des cas la limitation des tragédies de la route. La présence d’éléments de sécurité en uniforme sur les différents tronçons routiers est aussi un des moyens dissuasifs pour les automobilistes, puisqu’à la vue d’un gendarme ou d’un policier, une tendance au ralentissement et au respect du code est clairement établie. Espérons que ces tragiques bilans feront réfléchir les automobilistes et pourront rendre les routes du pays moins meurtrières.