Algérie

Bilan de la première décade de Ramadhan du ministère du commerce 519 millions de dinars de transactions sans factures



Le nombre d'infractions constatées sur le marché par les agents contrôleurs durant la première décade du mois de Ramadhan a augmenté de 27% par rapport à la même période de l'année écoulée.Les quelque 60 000 interventions effectuées par les éléments des directions du commerce ont pu relever plus de 13 300 manquements à la réglementation en vigueur en matière d'exercice d'activités commerciales contre 10 400 en 2012.
Ce qui a engendré la saisie de marchandises d'une valeur de plus de 23 millions de dinars, soit le double de ce qui a été réalisé l'année dernière. Outre les 12 000 procès-verbaux établis entre le 10 et le 19 juillet en cours, 821 commerçants ont vu leurs locaux fermés. Ce sont là les statistiques mentionnées par le ministère du Commerce dans un communiqué transmis à notre rédaction. Dans le cadre du contrôle de la qualité et de la répression des fraudes, les 26 000 interventions concrétisées par les contrôleurs ont recensé
4 706 infractions, le transfert à la justice de 4 000 PV et la fermeture administrative de 233 locaux commerciaux.
Des marchandises non conformes ou impropres à la consommation, estimées à 57 tonnes d'une valeur de 23 millions de dinars, ont été également saisies. Dans le classement de la nature de ces transgressions de la loi, l'absence d'hygiène vient en premier rang avec 2 334 cas, suivis de 516 autres pour produits impropres à la consommation.
Marchandise saisie : une valeur de 23 millions de dinars
En ce qui concerne le contrôle des activités commerciales, les directions de commerce ont accompli 33 000 interventions, dénombré 8 600 infractions pour lesquelles elles ont établi
7 400 PV et fermé 588 locaux. Dans leurs différentes sorties, les agents ont découvert l'absence flagrante de facturation dans les transactions commerciales, d'un montant global de 519 millions de dinars. Les pouvoirs publics doivent de ce fait imposer l'utilisation de la facture dans toutes les transactions commerciales. C'est le moyen le plus efficace à même d'éradiquer un tant soit peu le secteur informel, un phénomène qui a pris des proportions alarmantes en Algérie.
Cependant, l'obligation et la généralisation de la facturation dans toutes les transactions commerciales doivent commencer du producteur, si le produit est fabriqué localement, et de l'importateur dans le cas où la marchandise serait importée, pas à partir du détaillant. Par ailleurs, 4 200 opérateurs n'ont pas affiché leurs prix tandis que 1 000 autres se sont opposés au contrôle, ce qui est considéré également comme une infraction. Plus de 1 000 autres exercent le métier de commerçant sans registre du commerce. Face à toute cette fraude devenue un sport national, l'Etat doit approfondir sa réflexion pour trouver des solutions efficientes.
Il doit arrêter une stratégie persuasive qui convaincra ces commerçants malveillants à abandonner leurs actes illicites et exercer enfin leur métier de la manière la plus légale et dans la transparence la plus totale...
B. K.
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